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L'Enfer

selon le message de la Très Ste Vierge à Fatima, ainsi que les visions de Ste Catherine de Sienne, Ste Marie Faustine Kowalska, Ste Françoise Romaine, Ste Thérèse de Jésus d'Avila
et aussi Mère Yvonne-Aimée de Jésus

Actuellement la Très Sainte Vierge est immensément triste devant l'égarement et la perte de beaucoup d'âmes, et, en novembre 2008, Elle nous dit :
 

 "Si vous saviez combien d'âmes sont précipitées chaque jour en Enfer..."
Avec Elle, on ne peut donc tous qu'être des catholiques très tristes et compatissants

Il est bien évident que DIEU (et la Très Sainte Vierge) ne montre pas à ces Saintes, dont certaines Docteur de l'Eglise, des visions pour faire simplement et naïvement ou bêtement peur, comme nous l'enseignent nos Prêtres modernes égarés, mais bien pour prouver l'existence réelle de l'Enfer que nous devons craindre plus que tout, et quelle que soit son apparence ; l'Enfer est en rapport avec nos péchés et leur gravité et à notre non-soumission à l'Amour et la Miséricorde de DIEU.

Après la Passion dans la Nouvelle Alliance, DIEU ne pardonne pas à ceux qui rejettent Son Fils, Dieu au sein de Dieu, leur Sauveur et ne supplient pas Sa miséricorde divine à l'heure de leur mort. C'est un péché irrémissible....

Malgré toutes ces mises en garde, l'Enfer, dans l'Église moderniste post-Vatican II avec ses funestes suites effroyables, n'existe plus ! Il a été relégué au rang des niaiseries du passé réservé aux attardés mentaux.... Il n'est plus enseigné au catéchisme (ou ce qui en tient lieu !)  évidemment ! La chute et les grandes souffrances pour beaucoup n'en seront que plus dramatiques....
Lire également la page "descente aux enfers"

Et, répétons-le, nous devons tous être très tristes et pleins de compassion devant les offenses effroyables, innombrables et continuelles qui frappent Notre SEIGNEUR et nous devons craindre la colère du Père dans Sa Justice, il est grand temps !
La punition arrive pour beaucoup...

En effet DIEU a enseigné à Ste Catherine de Sienne, Dr de l'Église, dans "le Dialogue" qu'il punissait encore plus depuis la Passion, ce qui n'est que justice, aussi bien les non-croyants que les croyants tièdes, les vivants et les morts :
"Cependant ils n'acquittent pas cette dette d'amour envers moi et de dilection vis à vis du prochain, avec une vraie et réelle vertu ; et par cette négligence, parce qu'ils me doivent beaucoup d'amour, ils tombent dans un plus grand péché. Aussi dois-je, par justice divine, leur imposer un châtiment plus grave en leur infligeant l'éternelle damnation. Un faux chrétien encourt une peine plus dure qu'un païen ; par divine justice il est plus brûlé par le feu qui ne consume jamais, c'est-à-dire qu'il est plus torturé, et dans cette torture il se sent dévoré par le ver de la conscience. Ce feu néanmoins ne consume pas, parce que les damnés, quel que soit le tourment qu'ils endurent, ne perdent jamais leur être. Je te le dis, ils demandent la mort, mais ils ne peuvent l'obtenir, parce qu'ils ne peuvent prendre l'être...... Le péché est donc plus puni depuis la Rédemption du Sang qu'il ne l'était auparavant, parce que les hommes ont plus reçu. Il ne semble pas qu'ils s'en aperçoivent et qu'ils aient conscience de leurs propres maux : ils se sont faits mes ennemis, à Moi qui les avaient réconciliés par le sang de mon Fils !"

Sans commentaire ! Nos Prêtres devraient nous commenter ces paroles chaque dimanche au lieu de les ridiculiser....

Mais avant de prendre connaissance de ce qui nous a été dit de l'Enfer, peut-être nous faut-il auparavant nous imprégner de ce qu'est la crainte de DIEU, la Colère de DIEU et l'Enfer. Pour cela le Père Faber, Anglican converti, s'est parfaitement exprimé. Voici un passage traduit de l'anglais à partir de ce site :

Extrait de" Notes on doctrinal and spiritual subjects" par le Père Frederick William FABERde l'Oratoire de St Philippe Néri.

Traduction depuis l'original, pages 177 sq, édition de 1866. 

Pouvons-nous parler de ces choses sans crainte ? Si toute la création repose et vit dans l'attente de la justice divine, sa vie peut-elle être autre chose qu'une vie de crainte ? Tout jugement est une chose à craindre. Il y a quelque chose dans notre nature qui est particulièrement sensible au jugement, et même au simple fait d'être jugé. Qu'est-ce que cela doit être lorsqu'il s'agit du jugement divin !? Que pourrait-il causer d'autre qu'une crainte dont les raisonnables excès ne peuvent être apaisés par nulle révélation, aucun pouvoir tranquillisant ? Considérons cette matière plus à fond. Il n'y a rien à dire que nous ne sachions déjà, et que nous n'embrassions d'un simple regard. Mais la méditation nous fera nous attarder sur ces choses, et la grâce suivra la méditation. L'adoration de Dieu est une adoration de crainte, en raison de Ses récompenses et châtiments. Ceci est la proposition obvie dont nous allons nous occuper, et nous commencerons par parler du châtiment, non qu'il soit prioritaire dans le plan de Dieu ou plus naturel pour Lui, mais simplement parce que nous voulons éviter de terminer avec une considération que nous n'entreprendrions point du tout si elle n'était absolument nécessaire à la santé des âmes.

Il nous faut aimer Dieu très tendrement pour être capables de penser à Lui dans Sa colère. Nous ne saurions supporter une telle pensée, si notre foi ne reposait pas sur l'immensité de Son amour. Mais afin de comprendre en vérité combien les châtiments divins sont à craindre, nous devons d'abord acquérir une idée de ce qu'est la colère dans un Dieu tout-saint, tout-parfait. Que ne feraient pas les créatures dans leur colère si elles en avaient le pouvoir ? C'est seulement leur faiblesse qui les freine. la colère mettrait le monde en pièces, si elle le pouvait. Quelle horreur alors que la colère de Dieu, qui est en elle-même bien plus terrible que celle d'une créature, soit en possession d'un pouvoir infini. Il n'y a rien pour la restreindre, nulle limite à son énergie. La colère, la colère de Dieu, une colère toute-puissante, il n'est pas aisé de penser à de telles choses sans tomber à genoux, cacher nos visages dans nos mains et prier du fond de nos cœurs d'une prière qui ne peut être mise en mots. Cependant la colère de Dieu n'est pas seulement infinie en puissance, elle l'est aussi en sagesse. Elle n'admet aucun aveuglement, aucune ignorance, ni passion, ni obscurité. Elle n'est rien moins que la Sagesse infinie. Elle n'est jamais non plus soudaine ni précipitée. Nous sommes surpris de sa lenteur, de sa patience, de son apparente délibération qui semble laisser faire sans agir. Néanmoins tout cela la rend mille fois plus terrible quand elle s'abat. Elle se rassemble avant d'éclater, comme pour rendre la fin plus certaine, pour acquérir de la vitesse et de la force lorsqu'elle jaillira. Mais si elle est lente dans sa croissance, elle est aussi continue : toujours elle avance et augmente. Sans contradiction avec sa lenteur caractéristique, la colère de Dieu est aussi marquée par une indescriptible véhémence, qui n'est pas passionnée, parce que son impétuosité est incomparablement au-delà de toute énergie possible d'une passion créée. (...) Combien Dieu est merveilleux dans ces deux abîmes : l'abîme de pouvoir et celui de sagesse ! Ils sont les puits d'où jaillit les eaux éternelles de la Divine colère. Cependant il y a un troisième abîme, un abîme d'amour ; et hélas! C'est dans ses profondeurs que la colère de Dieu puise surtout son ineffable perfection. L'amour blessé, l'amour déconsidéré, la compassion méprisée, la grâce négligée, la froideur qui refuse d'être réchauffée, la dureté qui refuse d'être adoucie dans les fournaises de l'amour divin, même lorsque les flammes sont nourries à Gethsemani et au Calvaire : voici les sources de la fureur écrasante de Dieu, les provocations faites à Son infinie, insatiable et infatigable justice. Sa colère est la sœur de Son amour. Voici donc ces trois abîmes, les abîmes de puissance, de sagesse, et d'amour. Considérez-les dans votre âme par une respectueuse méditation. Mesurez-les avec soin, mesurez-les plusieurs fois, ne serait-ce que pour vous convaincre de leur incommensurabilité. Puis essayez de concevoir les insondables ressources de la colère de Dieu. Hélas! Nous pouvons seulement adorer dans un silence frappé de panique les possibilités entrevues de la divine colère. Laissons cette douloureuse vision impregner notre œil intérieur afin que notre très légère nature ne puisse jamais l'oublier. Le salut est dans ce souvenir. (...)

Alors qu'est-ce que l'âme est obligée de se dire ? Cette colère de Dieu, cet incompréhensible mystère, je l'ai en réalité provoqué par mon péché. Cela repose sur moi, cela m'a mérité un éternel châtiment. Je vis en Dieu : je ne puis être hors de Lui. Il est tout en tout pour moi. Pourquoi alors pensè-je à tout sauf à éviter Sa colère et m'assurer Son amour ? Dieu peut être en colère. Dieu est toujours en colère, sans cesse en colère contre certaines de ses créatures. Est-il en colère contre moi ? Oh combien la vie semble une folie du côté de la fureur de Dieu ! Elle prend son temps pour elle, parade de sa liberté, fait beaucoup de bruit autour de ses plaisirs idiots ; et pendant ce temps-là elle est sous le coup de la belle, sainte et éternelle colère du Très-Haut ! Incroyable, stupide et frivole cette vie ! Elle est comme un bébé battant des mains et gazouillant devant le tonnerre et les éclairs.

S'il y a une insanité parmi les fils des hommes, c'est bien cette frivolité. Les hommes ne voient-ils pas que l'absence de réponse de Dieu à leur provocation est l'une des gloires de Sa colère ? Il reste silencieux. Il ne donne aucun signe. Il n'interrompt rien. Plaisir, folie, légèreté et volonté propre vont leur train tout doucement, et cette tranquillité même est prise à tort pour une bénédiction ! La grande rivière des miséricordes coulent de Son trône aussi abondamment que jamais ; et le brillant soleil de la longanimité, presque de la complaisance, éclaire ces eaux incessamment. (...) Père céleste ! Puissions-nous ne jamais oublier pour une seule heure les gloires de Votre colère, ou même que sa plus grande gloire est qu'elle est la colère d'un Père !

La pression d'une telle colère doit être intolérable et les moyens dont elle usera pour sa vengeance infiniment terribles. Ses châtiments doivent être presque incompréhensibles dans l'extrémité de la terreur qu'ils infligent. Toutes choses en Dieu sont si parfaites, si complètes, si triomphantes et si abondantes, que nous tremblons à la pensée de la surprenante sévérité de Ses châtiments, spécialement quand nous L'avons rejeté comme Roi et renié comme Père. Pensons aux caractéristiques des châtiments divins. Il y a, d'abord, leur inexorable sainteté. Ils sont si justes qu'ils ne laissent aucune place pour la plainte, car nous sommes tellement coupables que nous avons perdu tout droit de nous plaindre. La conscience de souffrir injustement est une aide à la fierté de notre endurance. Elle confère une dignité à la souffrance et une force à la volonté humaine qui la rend respectable même au milieu des indignités de la torture. Mais il ne se trouve rien de tel dans les châtiments de Dieu. Notre volonté est énervée et prostrée par la culpabilité, la honte et une crainte immense. L'âme dans son châtiment ne peut se rassembler elle-même, ni se préparer à endurer la souffrance, ni se retrancher un peu en elle-même, ni se concentrer sur elle, ni se distraire. Elle est entièrement cernée par la peur et en proie à une irrésistible panique, défaillante d'une terreur universelle. Cela provient de la sainteté des châtiments divins. La sainteté est exigeante : nous voyons même cela dans nos rapports avec des hommes saints. Il y a quelque chose d'exigeant en eux, quelque chose qui nous empêche d'être à l'aise, quelque chose qui nous irrite presque, comme s'ils ne nous faisaient pas justice. Il s'agit seulement d'une ombre des exigences de la Sainteté de Dieu. Cette sainteté demande un compte précis, elle exige une correspondance exacte entre la souffrance et la faute, qu'elle pèse sur la balance de ses exigences. Elle est insatiable pour la réparation et réclame d'inimaginables restitutions. Qui peut penser à ces choses sans peur ? L'âme perdue a rejeté la Passion de Notre Seigneur Bien-Aimé, et s'est trouvée seule face à la Sainteté incréée et la Justice vengeresse de Dieu. Elle doit affronter ces stupéfiantes perfections de Sa toute-sainte Majesté, et les affronter en endurant son extrême sévérité. Lorsque nous ajoutons le terrible souvenir de la divine justice et le triomphant jubilé de sa vengeance satisfaite, la sainteté des châtiments de Dieu nous fait nous détourner de leur vision comme de quelque chose que nous sommes trop faible pour endurer.

Est-il besoin d'ajouter que la sainteté des châtiments de Dieu impose la plus transcendante sévérité ? Cependant nous n'avons pas d'images par lesquelles nous puissions même vaguement nous représenter la nature et le degré de cette sévérité. Rien chez l'homme déchu n'a été plus imaginatif que sa cruauté ; et quelque connaissance de l'Histoire nous permet de mettre à jour une telle somme de barbarie, de tourments, de misère et de diverses agonies, qu'il nous est intolérable d'y songer. Pourtant la sévérité des châtiments divins est très loin au-delà de tout ceci. La cruauté des hommes est limitée par les puissances d'endurance propres à la nature mortelle ; et aussi vastes que soient ces puissances, ils ont néanmoins des limites et la mort offre une échappatoire. Mais l'indestructible immortalité d'une âme perdue au prise avec une colère toute-puissante, cela nous donne une autre mesure de la sévérité des châtiments de Dieu. Il s'agit d'une sévérité non seulement au-delà de toute référence humaine de cruauté, mais au-delà de toutes nos imaginations d'inconcevables tortures. Je crois que les châtiments de Dieu expérimentés par-delà la tombe jetteront Ses créatures dans l'effarement par leur extrême sévérité.

La variété des châtiments divins est une autre de leurs caractéristiques. Puisque Dieu, l'unique souverain bien, contient tous les biens en Lui-même dans leur diversité et leur plénitude, la perte de Dieu, qui est le souverain mal, contient tous les maux dans leur diversité et leur plénitude. Combien divers sont les souffrances que peuvent sentir la chair et les nerfs ! Combien nombreuses les maladies dont les souffrances peuvent jouer sur notre corps comme s'il était un instrument de musique ! Ce sont des images des châtiments divins. Dieu peut trouver d'inimaginables capacités de souffrance dans un corps immortel, et encore davantage dans l'âme. Sa Justice exploitera ces capacité à leur extremum et épuisera leur ressources quasi insondables. Des châtiments insoupçonnés après la mort, un monde où la colère est autant la règle que l'amour l'est ici-bas, et la sévérité que la miséricorde sur terre : Oh Majesté de Dieu ! Qui peut endurer cette pensée ? Il y a l'infinie variété de ces châtiments, mais aussi la monotonie de leur insupportable intensité. Cependant c'est une monotonie qui, constituant un châtiment en elle-même, ne fondra jamais entre eux les diverses sortes de supplices, ni n'émoussera par sa durée les sens qui les subissent. L'âme entière éprouvera pleinement et simultanément chacun de ces milliers de supplices particuliers, pour l'éternité. Hélas ! si les hommes voulaient méditer au sujet de Dieu, quelle compréhension ils acquéreraient de la gravité du péché ! (.....)

Les tourments de l'enfer rendraient nos sensibilités malades si nous les connaissions tels qu'ils sont. Probablement qu'ils offenseraient, à cause de notre peu de grâce, notre sens de la justice et de la modération. Les saints, qui ont eu des visions de l'enfer, semblent avoir joui d'aides miraculeuses pour leur survivre. Les châtiments de Dieu sont très au-delà de la modération dans leur variété, et dans leur intensité. Ils ne diminuent pas. Ils sont toujours à leur maximum. Ces divines extrémités sont toujours égales à elles-mêmes. La toute-puissance est à l'œuvre des deux côtés. D'un côté elle maintient constante la torture dans son atrocité non mitigée et son impétueuse fureur. De l'autre elle soutient l'immortalité du coupable afin que le feu ne le détruise pas, le poids ne l'écrase pas, les coups ne le brisent pas, ni l'agonie n'ait raison de lui.

Quelle leçon tirerons-nous de l'excès des Châtiments Divins ? Certains théologiens disent que la Passion de Notre Seigneur Bien-Aimé fut une souffrance moins grande que les peines de l'enfer. Pouvons-nous imaginer une Passion éternelle, et y ajouter la privation de la Grâce, l'infériorité de nos âmes, la conscience de notre péché, et la tempête contre Dieu dans le cœur ? Assurément personne ne le peut. C'est l'une de ces rares choses qui peuvent être dites avec des mots, mais non pensées. Cependant cela nous donnerait quelque idée de l'excès des châtiments de Dieu. Une âme qui fut un jour belle, façonnée à l'image de Dieu, ornée de grâces, irradiée par le Précieux Sang... et la voici, seule, tombée aux mains de la colère éternelle de Dieu, entourée par la mer grondante des flammes et des torrents de fureur des Châtiments Divins. N'est-ce pas une épouvantable vision ? (.....)

En raison de textes variés et en apparence contradictoires des Ecritures il y a une controverse parmi les théologiens pour savoir s'il est facile ou difficile de se sauver. Néanmoins il n'y a pas de controverse concernant la facilité à se perdre. Dieu nous enveloppe tellement de Son amour, et nous fortifie tant par sa Grâce, qu'il faut pour nous séparer de Lui, qu'à un moment de notre vie nous ayons fait un effort en ce sens, et que nous ayons étouffé volontairement le remords de nos péchés. Mais si c'est un effort, ce n'est pas un effort très difficile; et une fois ce premier pas franchi, la facilité de se perdre est telle que nous en aurions le souffle coupé si nous en avions une claire conscience.

Enfer est un mot bien court, qui contient une science bien grande. Le fait seul que l'enfer existe devrait être une des réalités majeures du monde. Il y a une part de la création qui se dispose expressément au châtiment. Ces châtiments sont au-delà de toute conception humaine. L'enfer est très vaste, et très peuplé. Les tourments n'y sont pas seulement atroces, mais encore éternels. Sa population augmente chaque jour. Les révélations des saints nous enseignent que ses plus brûlants abîmes y sont préparés pour les mauvais Catholiques, qui ayant connu Jésus ont méprisé Sa Passion. Selon toute probabilité il y a là des personnes que nous avons connues, près de qui nous avons vécu, et que nous avons aimées. Nous croyons cela...
et pourtant nous restons frivoles !
Voici le chemin ! Pensons-y bien. On n'y rencontre pas grande difficulté : ne résister à aucune tentation, ne mortifier aucune passion. Nous avons juste à faire ce qui nous plaît. Nous avons juste à omettre ce qui nous ennuie. Nous avons seulement à plaire au monde, et faire comme le monde fait. En réalité, il nous suffit de prendre la vie comme elle vient et c'est parti ! La route est faite et nous voici arrivés !
Et cependant, nous restons frivoles !
Que faut-il pour perdre une âme pour l'éternité ? Laisser non-accomplies des choses qui semblent difficiles. Un seul péché, même une pensée d'un instant, est suffisant, si le moment était suffisant pour la délibération. il est aisé de se perdre à cause de péchés véniels qui glissent insensiblement vers le péché mortel, parce que les habitudes de péché sont vite formées, et, quand elles sont formées, si obstinées, parce que les tentations sont si variées, continuelles, et violentes, parce que nous pouvons uniquement nous raccrocher à Dieu par des moyens surnaturels, parce que nous nous contentons trop facilement de notre petit repentir pour nos péchés, parce que nous en usons trop librement avec Dieu, à cause du mauvais exemple des autres, parce que la vigilance nous est durement à charge, parce que nous avons tous notre péché d'habitude qui cause notre ruine par le peu de crédit que nous lui accordons, et enfin à cause des péchés cachés de la mondanité. Qui peut nier une seule de ces propositions ?
Et cependant nous restons frivoles !



Lettre de Ste Thérèse de Lisieux à sa sœur Céline en date du 14 juillet 1889

Pensons à Ste Thérèse qui voyait un grand nombre d'âmes précipitées en Enfer comme elle l'a écrit à sa sœur Céline dans sa lettre en date du 14 juillet 1889 :

"... Céline, durant les brefs instants qui nous restent, ne perdons pas de temps... sauvons les âmes... car les âmes se perdent comme des flocons de neige ; Jésus pleure et nous ne pensons qu'à notre douleur sans consoler notre Epoux...."

Oui, Sainte Thérèse de Lisieux voyait les âmes tomber en Enfer comme des flocons de neige en hiver !
A rapprocher de ce que la Très Sainte Vierge nous a dit en novembre 2008 et placé au bas de cette page.


L'Enfer dans le message de Fatima

En ce 13 juillet 1917, quatre mille à cinq mille personnes s'étaient déplacées à la Cova da Iria. Tous récitaient le chapelet ; puis lorsqu'il fut terminé, Lucie regarda vers le Levant et dit : « Notre-Dame arrive ! »
La lumière du jour diminua, comme au moment d'une éclipse ; la température, qui était très chaude, diminua ; la teinte de la lumière se modifia, devenant jaune d'or. Il se forma alors, autour des trois petits voyants, une nuée blanchâtre très agréable à voir.
Quelques instants plus tard, la petite Jacinthe, voyant que sa cousine regardait la Notre-Dame sans oser lui parler, dit : « Parle-lui donc ! Tu vois bien qu'Elle est déjà là ! ». Lucie se décida donc :
« Que veut de moi Votre Grâce ? »
« Je veux que vous veniez ici le 13 du mois qui vient ; que vous continuiez à réciter le chapelet tous les jours en l'honneur de Notre-Dame du Rosaire, pour obtenir la paix du monde et la fin de la guerre, parce qu'Elle seule pourra vous secourir »
« Je voudrais Vous demander de nous dire qui Vous êtes, et de faire un miracle afin que tout le monde croit que Votre Grâce nous apparaît ».
« Continuez à venir ici tous les mois. En octobre, je vous dirai qui Je suis, ce que Je veux, et Je ferai un miracle que tous pourront voir pour croire.
Sacrifiez-vous pour les pécheurs, et dites souvent à Jésus, spécialement lorsque vous ferez un sacrifice :
"Ô Jésus, c'est par amour pour Vous, pour la conversion des pécheurs, et en réparation pour les péchés commis contre le Cœur Immaculé de Marie" »
Disant ces paroles, Elle ouvrit les mains. Le reflet de la lumière qui s'en dégageait parut pénétrer la terre. Les enfants virent alors comme un océan de feu, où étaient plongé les démons et les âmes des damnés. Celles-ci étaient comme des braises transparentes, noires ou presque, ayant formes humaines. Elles flottaient dans cet océan de fumée. Les cris et les gémissements de douleur et de désespoir horrifiaient et étaient effrayants !
Les démons se distinguaient des âmes des damnés par des formes horribles et répugnantes d'animaux effrayants et inconnus, mais transparents comme de noirs charbons embrasés.
Effrayés, et comme pour demander secours, les enfants levèrent les yeux vers Notre-Dame qui dit :
« Vous avez vu l'enfer où vont les âmes des pauvres pécheurs. Pour les sauver, Dieu veut établir dans le monde la dévotion de mon Cœur Immaculé. Si l'on fait ce que Je vais vous dire, beaucoup d'âmes se sauveront et l'on aura la paix....."

Notons que si des visions de l'Enfer ont été montrées à des enfants par Notre Très Sainte Mère, la crainte de l'Enfer doit donc être impérativement enseignée au catéchisme.


L'Enfer dans les visions de Ste Catherine de Sienne

DIEU dans son "Dialogue" avec Ste Catherine de Sienne, Dr de l'Église, au cours de ses extases, lui parlait de la mort, de la miséricorde divine, du péché, du repentir, de l'éternelle damnation, de l'horreur du démon et de l'Enfer avec ses supplices et tourments. Il lui affirmait, entre autre :

"Les hommes sont donc sans excuse, puisque mes réprimandes n'ont point de relâche et que continuellement je leur fais voir la vérité. S'ils ne se corrigent pas pendant qu'il en est encore temps, ils seront condamnés dans la seconde accusation que je lancerai contre eux, au dernier instant de la mort, quand ma justice leur criera : Morts, levez-vous et venez au jugement ! C'est-à-dire : Toi qui es mort à la grâce et vas mourir à la vie corporelle, lève-toi, viens comparaître devant le souverain Juge avec ton injustice, avec ton faux jugement, avec la lumière éteinte de la foi, cette lumière que tu as reçue toute allumée dans le saint baptème et que tu as étouffée par le vent de l'orgueil et de la vanité du cœur. Ton cœur, tu l'as tendu comme une voile à tous les souffles contraire à ton salut ! Oui, la voile de l'amour-propre, largement ouverte à tous les vents de la flatterie, tu as descendu le fleuve des délices et des grandeurs du monde, t'abandonnant, bien volontairement, aux séductions de la chair fragile, aux artifices et aux pièges du démon. En soufflant dans la voile de ta volonté propre, le démon t'a conduit par le chemin d'en dessous, dans le torrent qui ne s'arrête plus et il t'a entraîné avec lui dans l'éternelle damnation. Cette seconde réprimande, ma très chère fille, se fait entendre au dernier moment, alors qu'il n'y a plus de remède. L'homme est aux portes de la mort et là, il retrouve le ver de la conscience qu'il ne sentait plus, aveuglé qu'il était par l'amour-propre ; mais, à cet instant de la mort, quand l'homme s'aperçoit qu'il va tomber entre mes mains, ce ver commence à se réveiller et à ronger la conscience de ses reproches à la vue des grands maux où il a été conduit par sa faute. Si cette âme alors avait la lumière qu'il faut pour connaître son péché et en concevoir du repentir, non à cause de la peine de l'enfer qui en est la suite, mais pour moi qu'elle a offensé et qui suis la souveraine et éternelle Bonté, elle trouverait encore miséricorde. Mais elle franchit cet instant de la mort sans une lumière, avec le seul remord dans sa conscience, sans l'espérance dans le Sang, tout entière à sa propre souffrance, se lamentant de sa perte, sans un regret de mon offense : elle tombe ainsi dans l'éternelle damnation. C'est alors que ma justice intervient pour l'accuser en toute rigueur de son injustice et de son faux jugement et surtout de l'injustice particulière qu'elle a commise à ce dernier instant et du faux jugement qu'elle a porté, en estimant que sa misère était plus grande que ma miséricorde. Voila le péché irrémissible, qui n'est pardonné ni en ce monde ni dans l'autre. Elle a repoussé, elle a méprisé ma miséricorde et ce péché est plus grave à mes yeux que tous les autres péchés dont elle s'est rendue coupable. Aussi le désespoir de Judas fut-il plus offensant pour Moi et plus douloureux pour mon Fils que sa trahison elle-même. Ainsi l'âme pécheresse est accusée de ce faux jugement qui lui a fait estimer son péché plus grand que ma miséricorde et, pour cette raison, elle est punie avec les démons et tourmentée éternellement avec eux. Elle est aussi accusée de l'injustice qu'elle a commise en se montrant plus sensible à sa perte qu'à mon offense. Il y a là vraiment une injustice, car elle ne m'a pas accordé à moi ce à quoi j'avais droit, et à elle-même ce qui lui était dû. Elle me devait à Moi l'amour ! Quant à elle, elle ne pouvait prétendre qu'à la douleur et au repentir du cœur, qu'elle devait offrir en ma présence, pour l'offense qu'elle m'avait faite. Bien au contraire, c'est à elle qu'elle donne tout son amour, elle n'a de compassion que pour elle-même, de douleur que pour la peine que lui a attirée son péché. Tu vois donc bien quelle double injustice elle commet. Voilà pourquoi elle est punie tout à la fois de l'une et de l'autre. Puisqu'elle a méprisé ma miséricorde, Moi, par ma justice, je la condamne, en même temps que sa servante cruelle la sensualité, et avec le diable cet impitoyable tyran dont elle s'est fait l'esclave en consacrant à son service sa propre sensualité et je les livre tous ensemble aux supplices et aux tourments, comme c'est ensemble aussi qu'ils m'ont offensé. Elles sera tourmentée par mes ministres, les démons, chargés par ma justice de châtier ceux qui ont fait le mal. Ma Fille, ta langue est impuissante à dire la peine qu'endurent ces âmes dégradées. Il y a, tu les sais, trois vices principaux ; le premier est l'amour-propre, d'où procède le second, l'estime de soi-même, qui a son tour enfante le troisième qui est l'orgueil, avec l'injustice, la cruauté et tous les autres péchés iniques et grossiers qui en dérivent. Il y a aussi dans l'enfer quatre supplices principaux, d'où découlent tous les autres tourments. Le premier, c'est que les damnés sont privés de ma vision. Cela leur est une si grande peine que, s'il leur était possible, ils choisiraient d'endurer le feu, les tortures et les tourments en jouissant de ma vue, plutôt que d'être délivrés de leurs souffrances sans me voir. Cette peine est encore aggravée par la seconde, celle du ver de la conscience qui les ronge sans cesse, et sans cesse leur fait entendre que c'est par leur faute qu'ils sont privés de ma vue et de la société des anges et qu'ils ont mérité d'être placés dans la compagnie des démons pour se repaître de leur vision. Cette vue du démon, qui est la troisième peine, redouble toutes leurs souffrances. Dans la vision qu'ils ont de moi, les saints sont toujours en exultation et renouvellent incessamment, par leur allégresse, la récompense de leurs travaux supportés pour moi avec une si grande abondance d'amour et un si grand mépris d'eux-mêmes. Tout au contraire, ces malheureux sentent leurs tourments toujours renouvelés par la vue du démon. Car en le voyant, ils se connaissent mieux eux-mêmes et comprennent mieux que c'est par leur faute qu'ils ont mérités ces châtiments. Alors le ver de la conscience les ronge davantage et les brûle comme un feu qui ne s'éteint jamais. Ce qui fait encore leur peine plus grande, c'est qu'ils le voient dans sa propre figure qui est si horrible qu'il n'est pas un cœur d'homme qui la puisse imaginer. Tu dois te souvenir que je t'ai fait voir un tout petit instant, tel qu'il est dans sa propre forme, et, une fois revenue à toi, tu aurais préféré marcher dans un chemin de feu jusqu'au dernier jour du jugement plutôt que de le revoir encore. Malgré tout ce que tu as pu en apercevoir, tu ne sais pas complètement à quel point il est affreux ; car, par divine justice, il se découvre plus horrible encore à l'âme qui est séparée de moi, et plus ou moins suivant la gravité des fautes de chacun. Le quatrième tourment qu'endurent les damnés est le feu. Ce feu brûle et ne consume pas. L'être de l'âme ne se peut consumer, parce qu'elle n'est pas une chose matérielle qui puisse être détruite par le feu. Mais moi, par divine justice, je permets que ce feu les brûle douloureusement, qu'il les afflige sans les détruire, qu'il les châtie de peines très grandes et de différentes manière, suivant la diversité de leurs péchés, et plus ou moins, suivant la gravité de la faute. A ces quatres supplices s'ajoutent tous les autres tourments, le froid, le chaud, le grincements de dents et d'autres encore. Ainsi sont punis misérablement tous ceux qui, après avoir été repris une première fois au cours de leur vie, de leur injustice et de leur faux jugement, sans se corriger, ont entendu, à l'heure de la mort, la seconde réprimande, sans vouloir espérer en moi, sans vouloir se repentir de l'offense qu'ils m'ont faite, sans concevoir d'autre regret que celui de la peine qui les menace. Ils ont reçu la mort éternelle..........."

Et aussi : "...Tu vois donc bien que les démons sont à mon service pour tourmenter les damnés de l'enfer et, en cette vie, pour exercer et procurer la vertu dans les âmes...... Aussi le veux que tu saches ce qui arrive, au moment de la mort, à ceux qui se sont mis pendant leur vie sous la domination du démon. Ce n'est pas pare contrainte, car nul ne peut les y forcer, c'est volontairement qu'ils se sont livrés entre ses mains et qu'ils ont porté jusqu'aux approche de la mort, le joug honteux de cet esclavage. A ces derniers instants ils n'ont pas besoin d'une jugement étranger, leur conscience est à eux-mêmes leur propre juge, et c'est en désespérés qu'ils se jettent dans l'éternelle damnation. Aux portes de la mort, ils se cramponnent à l'enfer par la haine, avant même d'y pénétrer. Il en va de même pour les justes qui ont vécu dans la charité et meurent dans l'amour. Quand ils arrivent au terme de la vie, s'ils ont bien vécu dans la vertu, éclairés par les lumières de la foi, et soutenus par l'espérance absolue dans le sang de l'Agneau, ils voient le bonheur que je leur ai préparé ; ils l'étreignent avec les bras de leur amour, m'embrassant étroitement et amoureusement, Moi, le Bien souverain et éternel, en cette extrémité de la mort. Ils goûtent ainsi à la vie éternelle, avant qu'ils aient abandonné leur dépouille mortelle, avant que l'âme soit séparée du corps. Pour d'autres qui ont passé leur vie et arrivent à leur dernier instant, avec une charité commune mêlée de beaucoup d'imperfections, ils se jettent dans les bras de ma miséricorde, avec cette même lumière de foi et d'espérance, quoiqu'à un degré moindre, que nous avons rencontrée dans les parfaits. A cause de leur imperfection, ils s'attachent à ma miséricorde, qu'ils estiment bien plus grande que leurs fautes. C'est tout le contraire que font les pécheurs d'iniquité. La vue de la place qui leur est destinée les remplit de désespoir et ils s'y attachent de toute leur haine, comme je t'ai dit. Ainsi ni les uns ni les autres n'attendent leur jugement ; chacun, au sortir de cette vie, reçoit sa place comme je viens de t'expliquer. Ils goûtent à leur destinée, ils en prennent possession avant même de quitter le corps, à l'instant de la mort : les damnés par la haine et le désespoir, les parfaits par l'amour, par la lumière de la foi, par l'espérance du Sang ; les imparfaits, par la miséricorde et la même foi, entrent dans le séjour du purgatoire....."

Et aussi : ..Tu vois donc combien sont le jouet de leurs illusions ! Ils pourraient m'avoir à eux, me posséder, fuir la tristesse, trouver la joie et la consolation, c'est le mal cependant qu'ils choisissent sous couleur de bien, et ils se damnent, en s'attachant à l'or avec un amour désordonné. Mais l'infidélité les aveugle et ils ne voient pas le venin ; s'ils s'aperçoivent de leur empoisonnement, ils ne prennent pas le remède. C'est la croix du démon que portent ces malheureux, avec un avant-goût de l'enfer !"

Et aussi : ...Quand un jour, étant en oraison, il me sembla que je me trouvais subitement, sans savoir comment, transportée tout entière en enfer. Le Seigneur, je le compris, voulait me montrer la place que les démons m'y avaient préparée et que j'avais méritée par mes péchés. Cette vision dura très peu, mais alors même que je vivrais de longues années, il me serait, je crois, impossible d'en perdre jamais le souvenir. L'entrée me parut semblable à une ruelle très longue et très étroite ou encore à un four extrêmement bas, obscur et resserré. Le fond était comme une eau fangeuse, très sale, infecte et remplie de reptiles venimeux. A l'extrémité se trouvait une cavité creusée dans une muraille en forme d'alcôve où je me vis placée très à l'étroit. Tout cela était délicieux à la vue, en comparaison de ce que je sentis alors ; car je suis loin d'en avoir fait une description suffisante. Quant à la souffrance que j'endurai dans ce réduit, il me semble impossible d'en donner la moindre idée ; on ne saurait jamais la comprendre. Je sentis dans mon âme un feu dont je suis impuissante à décrire la nature, tandis que mon corps passait par des tourments intolérables.  J'avais cependant dans ma vie enduré des souffrances bien cruelles .... mais tout cela n'est rien en comparaison de ce que je souffris dans ce cachot. De plus je voyais que ce tourment devait être sans fin et sans relâche. Et cependant toutes ces souffrances ne sont rien encore auprès de l'agonie de l'âme. Elle éprouve une oppression, une angoisse, une affliction si sensible, une peine si désespérée et si profonde, que je ne saurais l'exprimer. Si je dis que l'on vous arrache continuellement l'âme, c'est peu, car, dans ce cas, c'est un autre qui semble vous ôter la vie. Mais ici, c'est l'âme elle-même qui se met en pièces. Je ne saurais, je l'avoue, donner une idée de ce feu intérieur et de ce désespoir qui s'ajoutent à des tourments et à des douleurs si terribles. Je ne voyais pas qui me les faisait endurer, mais je me sentais, ce semble, brûler et hacher en morceaux. Je le répète, ce qu'il y a de plus affreux, c'est ce feu intérieur et ce désespoir de l'âme. Dans ce lieu si infect d'où le moindre espoir de consolation est à jamais banni, il est impossible de s'asseoir ou de se coucher ; l'espace manque ; j'y était enfermée comme dans un trou pratiqué dans la muraille ; les parois elles-mêmes, objet d'horreur pour la vue, vous accablent de tout leur poids ; là tout vous étouffe ; il n'y a point de lumière, mais les ténèbres les plus épaisses. Et cependant, chose que je ne saurais comprendre, malgré ce manque de lumière, on aperçoit tout ce qui peut être un tourment pour la vue. Le Seigneur ne voulut pour lors me montrer rien de plus de l'enfer. Il m'a donné, depuis, une vision de choses épouvantables et de châtiments infligés à certains vices ; ces tortures me paraissaient beaucoup plus horribles à la vue ..... la torture du feu de ce monde est bien peu de chose en comparaison du feu de l'enfer. Aussi je fus épouvantée ; malgré les six ans environ écoulés depuis lors, ma terreur est telle en écrivant ces lignes qu'il me semble que mon sang se glace dans mes veines ici même où je me trouve. Aussi chaque fois que je me rappelle ce souvenir au milieu de mes travaux et de mes peines, toutes les souffrances d'ici-bas ne sont plus rien à mes yeux ; il me semble même que, sous un certain rapport, nous nous plaignons sans motif. Je ne crains pas de le redire, c'est là une des grâces les plus insignes que le Seigneur m'ait accordées. Elle a produit en moi le plus grand profit. Elle m'a oté toute la crainte des tribulations et des contradictions de la vie, elle m'a donné le courage de les supporter, et elle m'a stimulée à remercier le Seigneur de m'avoir délivrée, comme j'ai tout lieu de le croire maintenant, de ces tourments si longs et si terribles ... Depuis lors, je le répète, tout me paraît facile en comparaison d'un seul instant de ces tortures que j'endurai alors .... O mon Dieu, soyez à jamais béni ! Comme on voit bien que vous m'aimez beaucoup plus que je ne m'aime moi-même ! Que de fois, O Seigneur, ne m'avez-vous pas délivrée d'une si horrible prison ! Que de fois j'y retournais moi-même contre votre volonté ! Cette vision m'a procuré, en outre, une douleur immense de la perte de tant d'âmes et en particulier de ces luthériens qui étaient déjà par le baptême membres de l'Eglise. Elle m'a procuré aussi les désirs les plus ardents d'être utile aux âmes (c'est la Mission de l'Église, le salut des âmes et non pas des corps). Il me semble en vérité que, pour en délivrer une seule de si horribles tourments, je souffrirais très volontiers mille fois la mort .... la vue d'une âme condamnée pour l'éternité au supplice des supplices, qui donc la pourrait souffrir ? Nous sommes émus de la plus tendre compassion pour les maux d'ici-bas, et cependant nous savons qu'ils ont un terme et finissent avec la vie. Ne le serions-nous pas davantage pour des supplices qui doivent durer toujours ? Je ne sais comment nous pouvons vivre en repos quand nous voyons tant d'âmes que le démon entraîne avec lui en enfer.



L'Enfer dans les visions de Ste Marie Faustine Kowalska, Apôtre de la Miséricorde Divine
,
 1905-1938

Sainte FaustineSainte Faustine nous dit dans son Petit Journal :

"Aujourd'hui j'ai été dans les gouffres de l'enfer, introduite par un Ange.
C'est un lieu de grands supplices et son étendue est terriblement grande.

GENRES DE SUPPLICES QUE J'AI VUS :
Le premier supplice qui fait l'enfer, c'est la perte de Dieu.
Le deuxième, les perpétuels remords.
Le troisième, le sort des condamnés ne changera jamais.
Le quatrième supplice, c'est le feu qui va pénétrer l'âme sans la détruire, c'est un terrible supplice, car c'est un feu purement spirituel, allumé par la colère de Dieu.
Le cinquième supplice, ce sont les ténèbres continuelles, une terrible odeur étouffante, et, malgré les ténèbres, les démons et les âmes damnées se voient mutuellement et voient tout le mal des autres et le leur.
Le sixième supplice, c'est la continuelle compagnie de Satan.
Le septième supplice, un désespoir terrible, la haine de Dieu, les malédictions, les blasphèmes. Ce sont des supplices que tous les damnés souffrent ensemble, mais ce n'est pas la fin des supplices.

Il y a des supplices qui sont destinés aux âmes en particulier.
Ce sont les souffrances des sens. Chaque âme est tourmentée d'une façon terrible et indescriptible par ce en quoi ont consisté ses péchés. Il y a de terribles cachots, des gouffres de tortures où chaque supplice diffère de l'autre.

Je serai morte à la vue de ces terribles souffrances, si la toute puissance de Dieu ne m'avait soutenue.
Que chaque pécheur sache : il sera torturé durant toute l'éternité par les sens qu'il a employé pour pécher.
J'écris cela sur l'ordre de Dieu pour qu'aucune âme ne puisse s'excuser disant qu'il n'y a pas d'enfer, ou que personne n'y a été et ne sait comment c'est.
Moi, Sœur Faustine, par ordre de Dieu, j'ai été dans les gouffres de l'enfer pour en parler aux âmes et témoigner que l'enfer existe.
J'ai l'ordre de Dieu de le laisser par écrit.
Les démons ressentaient une grande haine envers moi, mais l'ordre de Dieu les obligeait à m'obéir.

Ce que j'ai écrit est un faible reflet des choses que j'ai vues.

J'ai remarqué une chose, c'est qu'il y a là-bas beaucoup d'âmes qui doutaient que l'enfer existe.
Quand je suis revenue à moi, je ne pouvais pas apaiser ma terreur de ce que les âmes y souffrent si terriblement, c'est pourquoi je prie encore plus ardemment pour la conversion des pécheurs, sans cesse j'appelle la miséricorde divine sur eux.

 


 

L'Enfer dans les visions de Ste Françoise Romaine,
Veuve - Fondatrice des Oblates - 1384-1440

Sainte Françoise nous a laissé quatre-vingt-treize visions qu'elle a dictées elle-même à son confesseur. Le traité de l'enfer, en particulier, est remarquable. Dans la treizième vision, elle voit la Sainte Vierge dont la tête est ornée de trois couronnes : celle de sa Virginité, celle de son Humilité et celle de sa Gloire. Dans la vision quatorzième, elle décrit le ciel : celui-ci est divisé en ciel étoilé, ciel cristallin et ciel empyrée. Le ciel des astres est très lumineux ; le cristallin l'est encore davantage, mais ces lumières ne sont rien en comparaison de celle qui éclaire le ciel empyrée : ce sont les plaies de Jésus qui illuminent ce troisième ciel.
Dans la dix-septième vision, Dieu lui montre Sa Divinité : elle voit comme un grand cercle qui n'avait d'autre soutien que lui-même, et jetait un éclat si vif que la Sainte ne pouvait le regarder en face : elle lut au milieu les paroles suivantes : "Principe sans principe et fin sans fin". Elle vit ensuite comment se fit la création des Anges : ils furent tous créés à la fois. Ceux qui ont perdu la gloire du ciel à jamais, forment le tiers de l'immense multitude de ces esprits.
Dans la vingt et unième vision, le chœur des vierges, conduit par sainte Madeleine et sainte Agnès, lui fit entendre le cantique suivant :
«Si quelqu'un désire entrer dans le cœur de Jésus, il doit se dépouiller de toutes choses tant intérieures qu’extérieures ; se mépriser et se juger digne du mépris éternel ; agir en toute simplicité, n'affecter rien qui ne soit conforme à ses sentiments, ne point chercher à paraître meilleur qu'on n'est aux yeux de Dieu ; ne jamais revenir sur ses sacrifices ; se renoncer à soi-même et connaître sa misère au point de ne plus oser lever les yeux pour regarder son Dieu ; se haïr soi-même au point de demander vengeance au Seigneur ; rendre au Très-Haut les dons qu'on en a reçus : mémoire, entendement, volonté ; regarder les louanges comme un supplice et un châtiment ; s'il arrive qu'on vous témoigne de l'aversion, regarder cette peine comme un bain d'eau de rose dans lequel il faut se plonger avec une vraie humilité ; les injures doivent résonner aux oreilles de l'âme qui tend à la perfection comme des sons agréables ; il faut recevoir les injures, les mauvais traitements comme des caresses : ce n'est pas assez, il faut en rendre grâces à Dieu, il faut en remercier ceux de qui on les reçoit ; l'homme parfait doit se faire si petit qu'on ne doit pas plus l'apercevoir qu'un grain de millet jeté au fond d'une rivière profonde».
Il lui fut dit aussi qu'une seule âme s'était trouvée au monde ornée de toutes les vertus dans un degré suprême : celle de Marie.

Traité de l’Enfer

Chapitre 1
Du lieu de l’enfer, de son prince, de l'entrée des âmes dans ce lieu d'horreur, et des peines qui leur sont communes.

Un jour que la servante de Dieu était très souffrante, elle s'enferma dans sa cellule, pour se livrer en toute liberté à l'exercice de la contemplation, où elle trouvait sa consolation et toutes ses délices. Il était environ quatre heures après midi : elle fut aussitôt ravie en extase, et l'archange Raphaël, qu’elle ne vit pas alors, vint la prendre, et la conduisit à la vision de l'enfer. Arrivée, à la porte de ce royaume effroyable, elle lut ces paroles écrites en caractères de feu : «Ce lieu est l'enfer, où il n'y a ni repos, ni consolation, ni espérance». Cette porte étant ouverte, elle regarda et vit un abîme si profond et si épouvantable, que depuis elle n'en pouvait parler sans que son sang se glaçât d'effroi. De cet abîme sortaient des cris affreux et des exhalaisons insupportables ; alors elle fut saisie d'une horreur extrême ; mais elle entendit la voix de son conducteur invisible, qui lui disait d'avoir bon courage, parce qu'il ne lui arriverait aucun mal. Un peu rassurée par cette voix amie, elle observa plus attentivement cette porte, et vit que déjà fort large à son entrée, elle allait en s'élargissant toujours davantage dans son épaisseur ; mais dans cet affreux corridor régnaient des ténèbres inimaginables ; cependant il se fit pour elle une lumière, et elle vit que l'enfer était composé de trois régions : l'une supérieure, l'autre inférieure, et l'autre intermédiaire. Dans la région supérieure, tout annonçait de graves tourments ; dans celle du milieu, l'appareil des tortures était encore plus effrayant ; mais, dans la plus basse région, la souffrance était incompréhensible. Ces trois régions étaient séparées par de longs espaces, où les ténèbres étaient épaisses, et les instruments de tortures en nombre prodigieux et extraordinairement variés.
Dans cet abîme effroyable, vivait un immense dragon qui en occupait toute la longueur : il avait sa queue dans l'enfer inférieur, son corps dans l’enfer intermédiaire et sa tête dans l'enfer supérieur. Sa gueule était béante dans l'ouverture de la porte qu'il remplissait tout entière ; sa langue sortait d'une longueur démesurée ; ses yeux et ses oreilles lançaient des flammes sans clarté, mais d'une chaleur insupportable ; sa gorge vomissait une lave brûlante et d'une odeur empestée. Françoise entendit dans cet abîme un bruit effroyable : c'étaient des cris, des hurlements, des blasphèmes, des lamentations déchirantes, et tout cela mêlé à une chaleur étouffante, et à une odeur insoutenable, lui faisait un tel mal, qu'elle crut que sa vie allait s'anéantir ; cependant son guide invisible la rassura par ses inspirations, et lui rendit un peu de courage : elle en avait besoin pour soutenir la vision dont nous allons parler.
Elle aperçut Satan sous la forme la plus terrifiante qu'il soit possible d'imaginer. Il était assis sur un siège qui ressemblait à une longue poutre, dans l'enfer du milieu, et cependant sa tête atteignait le haut de l'abîme, et ses pieds descendaient jusqu'au fond ; il tenait ses jambes écartées, et ses bras étendus, mais non en forme de croix. Une de ses mains menaçait le ciel, et l'autre semblait indiquer le fond du précipice. Deux immenses cornes de cerf couronnaient son front; elles étaient fort rameuses, et les innombrables petites cornes qui en sortaient, comme autant de rameaux, semblaient autant de cheminées par où s'échappaient des colonnes de flammes et de fumée. Son visage était d'une laideur repoussante et d'un aspect terrible. Sa bouche, comme celle du dragon, vomissait un fleuve de feu très ardent ; mais sans clarté et d'une puanteur affreuse. Il portait au cou un carcan de fer rouge. Une chaîne brûlante le liait par le milieu du corps, et ses pieds et ses mains étaient également enchaînés. Les fers de ses mains étaient fortement cramponnés dans la voûte de l'abîme ; ceux de ses pieds tenaient à un anneau fixé au fond du gouffre, et la chaîne qui lui liait les reins, liait aussi le dragon dont nous avons parlé.
A cette vision en succéda une autre. La servante de Dieu aperçut de tous côtes des âmes que les esprits qui les avaient tentées ramenaient dans cette affreuse demeure : elles portaient leurs péchés écrits sur leurs fronts en caractères si intelligibles, que la sainte comprenait pour quels crimes chacune d'elles était damnée. Ces lettres, du reste, n'étaient que pour elle seule ; car ces âmes malheureuses ne connaissaient réciproquement leurs péchés que par la pensée. Les démons qui les conduisaient, les accablaient de plaisanteries, de reproches amers et de mauvais traitements, qu'il serait difficile de raconter, tant la rage de ces monstres était inventive. A mesure que ces âmes arrivaient à l'entrée du gouffre, les démons les renversaient et les précipitaient, la tête la première, dans la gueule toujours ouverte du dragon. Ainsi englouties, elles glissaient rapidement dans ses entrailles, et à l'ouverture inférieure, elles étaient reçues par d'autres démons qui les conduisaient aussitôt à leur prince, ce monstre enchaîné, dont nous venons de parler. Il les jugeait sur-le-champ, et après avoir assigné le lieu qu'elles devaient occuper selon leurs crimes, il les livrait à dés démons qui lui servaient de satellites pour les y conduire. La sainte remarqua que cette translation ne se faisait pas de la même manière que celle des âmes qui passent du purgatoire au paradis. Quoique la distance que ces dernières ont à parcourir soit incomparablement plus grande que celle d'un enfer à l'autre, puisqu'il leur faut traverser la terre, le ciel des astres et le cristallin, pour arriver à l'empyrée ; cependant ce voyage se fait dans un clin d'œil. La marche des âmes que Françoise voyait emporter par les gardes du tyran infernal, était au contraire fort lente, tant à cause des ténèbres épaisses, qu'il leur fallait traverser avec une sorte de violence, que des tortures qu'ils leur faisaient souffrir dans les espaces intermédiaires dont nous avons parlé. Ce n'était donc qu'après un certain temps que les démons finissaient par les déposer au fond de l'abîme.
Françoise vit aussi arriver d'autres âmes moins coupables que les premières, et cependant réprouvées ; elles étaient précipitées dans la gueule du dragon, présentées à Lucifer, jugées et transférées par les démons, comme les autres ; mais, au lieu de descendre au fond du gouffre, elles montaient dans l'enfer supérieur, avec la même lenteur néanmoins, et en subissant des tourments proportionnés à leurs péchés. Arrivées dans leur prison, elles y trouvaient une multitude de démons en forme de serpents et de bêtes féroces, dont la vue les terrorisait. Les regards de Satan les épouvantaient encore davantage, et, sans parler de l'incendie général dans lequel elles étaient enveloppées, le feu qui sortait du prince des ténèbres leur faisait cruellement sentir son ardeur dévorante. Autour d'elles régnait une nuit éternelle ; en sorte que rien ne pouvait faire diversion aux peines qu'elles enduraient. Là, comme dans les autres parties de l'enfer, chacune des âmes réprouvées était livrée à deux démons principaux, exécuteurs des arrêts de la justice divine. La fonction du premier était de la frapper, de la déchirer et de la tourmenter sans cesse ; celle du second était de se moquer de son malheur, en lui reprochant de se l'être attiré par sa faute ; de lui rappeler continuellement le souvenir de ses péchés, mais de la ma-nière la plus accablante, en lui demandant comment elle avait pu céder aux tentations, et consentir à offenser son Créa-teur ; de lui reprocher enfin, tous les moyens qu'elle avait eus de se sauver, et toutes les occasions de faire le bien, qu'elle avait perdues par sa faute. De là des remords déchirants, qui, joints aux tourments que l'autre bourreau lui faisait éprouver, la mettaient dans un état de rage et de désespoir, qu'elle exprimait par des hurlements et des blasphèmes. La charge confiée à ces deux démons n'était pourtant pas exclusive : tous les autres avaient également droit de l'insulter et de la tourmenter, et ils ne manquaient pas d'en user. La servante de Dieu ayant désiré savoir quelle différence il y avait entre les habitants des trois provinces de ce royaume effroyable, il lui fut dit que, dans la région inférieure, étaient placés les plus grands criminels ; dans celle du milieu les criminels médiocres et dans la région supérieure les moins coupables des réprouvés. Les âmes que vous voyez dans ce lieu le plus haut, ajouta la voix qui l'instruisait, sont celles des Juifs qui, à leur opiniâtreté près, vécurent exempts de grands crimes, celles des chrétiens qui négligèrent la confession pendant la vie, et en furent privés à la mort, etc. Tout ce que la bienheureuse voyait et entendait la remplissait d'épouvante ; mais son guide avait grand soin de la rassurer et de la fortifier.

Chapitre 2
Tourments particuliers exercés sur neuf sortes de coupables.
- 1
Supplices de ceux qui outragèrent la nature par leurs impuretés.

 

 

suite :

 

http://francis.guillaume.pagesperso-orange.fr/temoignage.htm


L'Enfer dans les visions de Ste Thérèse de Jésus d'Avila

"...Une autre fois il m'arriva encore une chose qui me causa un indicible effroi. J'étais dans un endroit où vint à mourir une personne qui, comme je l'ai appris, avait très mal vécu durant de longues années. Mais les deux dernières années, elle avait été malade et semblait s'être amendée en plusieurs points. Elle mourut sans se confesser ; cependant il ne me semblait pas, malgré cela, qu'elle dût être damnée. Pendant qu'on mettait son corps dans le cercueil, je vis une foule de démons qui le prenaient, semblaient se jouer avec lui, le malmenaient et avec de grands crocs le traînaient de coté et d'autre ; j'étais dans l'épouvante. Quand on l'emporta pour l'enterrer avec les honneurs et les cérémonies ordinaires, je pensais à la bonté de Dieu qui ne voulait pas que cette âme fût diffamée et passât pour son ennemie. J'étais à moitié interdite par tout ce que j'avais vu. Durant toute la durée de l'office je n'aperçus aucun autre démon. Mais quand on jeta le corps dans la fosse, il y en avait une telle multitude qui étaient là pour s'emparer de lui, que j'étais hors de moi à ce spectacle. Et il ne me fallut pas peu de courage pour ne point manifester au dehors mes sentiments. Je me demandais co

mment les démons devaient traiter l'âme, quand ils s'emparaient avec tant d'empire de ce pauvre corps. Plaise à Dieu que tous ceux qui sont en mauvais état voient comme moi une scène aussi épouvantable ! Ce serait, à mon avis, un moyen très efficace pour les ramener à une sainte vie....."

Alors quel malheur que l'Église moderniste et beaucoup de nos malheureux Prêtres qui, de nos jours, ont relégué le démon et l'Enfer aux oubliettes des contes pour enfants et de la niaiserie et osent l'enseigner ainsi ! Il courent droit en Enfer et y précipitent les autres...
Pensons aussi à la mort violente et non attendue puisqu'il devient alors impossible, aux derniers instants, à ceux qui ne sont pas prêts, de méditer le repentir sincère des offenses qu'ils ont faites à l'amour de DIEU. Il nous faut donc tout au long de la vie, vivre dans la Foi en attendant la mort, et ce, bien sûr, dans la sérénité, la paix de l'âme et l'espérance.....

Et Sachons que le rejet de DIEU et même pour les Chrétiens le manque de respect pour le Sang du SEIGNEUR est cause déjà ici-bas de souffrances, de maladies et bien sûr de mort :

I Corinthiens, 11, v.23 à 30 "....En effet, voici ce que moi j'ai reçu du Seigneur, et ce que je vous ai transmis : le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain, et après avoir rendu grâce, il le rompit et dit : "Ceci est mon corps qui est pour vous, faites cela en mémoire de moi." Il fit de même pour la coupe ...... Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne. C'est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement, se rendra coupable envers le corps et le sang du Seigneur. Que chacun s'éprouve soi-même avant de manger ce pain et de boire cette coupe ; car celui qui mange et boit sans discerner le corps mange et boit sa propre condamnation. Voilà pourquoi il y a parmi vous tant de malades et d'infirmes et qu'un certain nombre sont morts."

Et DIEU nous explique effectivement que l'Eucharistie indignement reçue peut  "donner la mort" !

ainsi qu'Il l'enseigne, toujours à Ste Catherine de Sienne : "Vois donc quelle ignorance et quelles ténèbres et quelle ingratitude, et par quelles mains souillées sont dispensés le lait et le sang glorieux. Avec quelle présomption et irrévérence ils sont reçus ! Ce qui donne la vie bien des fois, par leur faute, leur donne la mort : je veux parler du précieux Sang de mon Fils unique.... Mais comme il donne la vie à l'âme et l'orne de toute grâce, avec plus ou moins d'abondance, suivant les dispositions et les sentiments de celui qui le reçoit, aussi donne-t-il la mort à qui vit dans l'iniquité, par le fait de celui qui le boit indignement dans les ténèbres du péché mortel. A celui-là il donne la mort et non la vie.... Je dis donc que ce Sang nuit à celui qui le reçoit indignement, non par la faute du Sang, ou par celle du ministre, comme il a été dit, mais à cause de sa mauvaise disposition, par sa propre faute, qui si malheureusement a souillé son esprit et son corps et a pour lui et pour le prochain des conséquences si cruelles...."  Actuellement, l'Eucharistie est méprisée et profanée dans la joie et les chants comme un simple morceau de pain !

Bien que notre corps de chair, nécessaire seulement ici-bas à notre âme et à notre esprit, dans l'univers du visible, soit voué, à notre mort terrestre, à la décomposition, DIEU interdit qu'il soit incinéré. Et il est absolument faux d'affirmer que la crémation "libère" l'âme, puisque celle-ci quitte le corps physique instantanément à la mort ! Le corps physique doit obligatoirement retourner tel quel à la terre dont il est issu. L'homme en est arrivé à vouloir maîtriser totalement non seulement sa naissance, sa vie et sa mort mais même maintenant son après-mort ! Narguer ainsi DIEU, le Créateur et le Maître, sera source de grandes souffrances ! Quelles folies qui engendreront bien des souffrances supplémentaires dans l'au-delà.... et ce, mêmes si nos Prêtres modernistes nous enseignent le contraire !

Litanies pour une bonne mort

Seigneur Jésus, Dieu de bonté et de miséricorde, je me présente devant Toi avec un cœur humilié et confondu ; je Te recommande ma dernière heure et ce qui doit la suivre.

Quand mes pieds immobiles m'avertiront que ma course en ce monde est près de finir, miséricordieux Jésus, aie pitié de moi.

Quand mes yeux obscurcis et troublés des approches de la mort, porteront leurs regards tristes et mourants vers Toi, miséricordieux Jésus, aie pitié de moi.

Quand mes lèvres froides et tremblantes prononceront pour la dernière fois Ton adorable Nom, miséricordieux Jésus, aie pitié de moi.

Quand mes joues pâles et livides inspireront aux assistants la compassion et la terreur et que mes cheveux, baignés de sueur de la mort, s'élevant sur ma tête, annonceront ma fin prochaine, miséricordieux Jésus, aie pitié de moi.

Quand mes oreilles, prêtes à se fermer pour toujours aux discours des hommes, s'ouvriront pour entendre Ta voix qui prononcera l'arrêt irrévocable qui doit fixer mon sort pour l'éternité, miséricordieux Jésus, aie pitié de moi.

Quand mon imagination, agitée de fantômes sombres et effrayants, sera plongée dans les tristesses mortelles ; que mon esprit, troublé par la vue de mes iniquités et par la crainte de Ta justice, luttera contre l'ange des ténèbres qui voudrait me dérober la vue de Tes miséricordes et me jeter dans le désespoir, miséricordieux Jésus, aie pitié de moi.

Quand mon faible cœur, accablé par la douleur et la maladie, sera saisi des horreurs de la mort et épuisé par les efforts qu'il aura faits contre les ennemis de mon salut, miséricordieux Jésus, aie pitié de moi.

Quand je verserai mes dernières larmes, symptômes de ma destruction, reçois-les en sacrifice d'expiation,afin que j'expire comme une victime de la pénitence ; et dans ce terrible moment, miséricordieux Jésus, aie pitié de moi.

Quand mes parents et amis assemblés autour de moi s'attendriront sur mon état et T'invoquerons pour moi, miséricordieux Jésus, aie pitié de moi.

Quand j'aurai perdu l'usage de tous mes sens, que le monde entier aura disparu autour de moi et que je serai dans les oppressions de ma dernière agonie et dans le travail de la mort, miséricordieux Jésus, aie pitié de moi.

Quand les derniers soupirs de mon cœur presseront mon âme de sortir de mon corps, accepte-les comme venant d'une sainte impatience d'aller à Toi, miséricordieux Jésus.

Quand mon âme sur le bord de mes lèvres sortira pour toujours de ce monde et laissera mon corps glacé, pâle et sans vie, accepte la destruction de mon être comme un hommage que je veux rendre à Ta divine majesté, miséricordieux Jésus.

Enfin, quand mon âme paraîtra devant Toi et qu'elle verra pour la première fois l'éclat de Ta majesté, ne la rejete pas devant Ta Face. Daigne me recevoir dans le sein de Ta miséricorde, afin que je chante éternellement Tes louanges, miséricordieux Jésus.

Oraison

Ô Dieu qui, nous condamnant à la mort, nous en a caché le moment et l'heure, fais que, passant dans la justice et dans la sainteté tous les jours de ma vie, je puisse mériter de sortir de ce monde dans la paix d'une bonne conscience et mourir dans Ton amour. Par Notre Seigneur Jésus-Christ qui vit et règne avec Toi, dans l'unité du Saint-Esprit. Amen

fleurs

 

suite :

 

http://francis.guillaume.pagesperso-orange.fr/temoignage.htm

 


Tag(s) : #L'enfer - la mort - euthanasie
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