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Ici 2 extraits d'articles de Jean-Gérard Lapacherie

 

La dhimma  

    Les règles de dhimma ont été élaborées par des théologiens du VIIIe s. qui ont institué les crimes de guerre de la conquête arabe en normes juridiques. (précision  : c’est enseigné dans le coran, le musulman doit tuer les juifs et les chrétiens, tout leur voler et imposer l’islam. Les Chrétiens «à exterminer»), combattus, tués ou réduits en esclavage.

 

Dans le dar el islam, les chrétiens et les Juifs, à condition qu’ils acceptent la domination des Musulmans, sont «tolérés», au sens où les lois du djihad ne leur sont pas appliquées, du moins tant qu’ils se soumettent à l’Islam: ils ont droit à la vie sauve. Leurs terres sont «fey» ou «butin de guerre», ils peuvent continuer dans l’erreur, mais discrètement (on ne construit plus d’églises, les cloches ne sonnent pas), ils ne peuvent pas monter à cheval, sur un âne seulement, etc. Surtout, ils sont soumis à un impôt spécial et «à merci», la jiziya, dont les musulmans sont exemptés, qui peut être prélevé n’importe quand et eule décision des autorités islamiques.

 

Les spécialistes du «Moyen-Orient arabe» assurent que, dans les années 1830-70, et d’abord en Egypte, province de l’Empire Ottoman, la dhimma a été assouplie, puis abrogée. Les chefs d’Etat – Mohammed Ali et ses successeurs en Egypte, le sultan ottoman – ne voulaient plus que les Chrétiens et les Juifs soient traités comme des «sujets» de second ordre, sans droit. Ils n’ont pas agi par compassion, mais parce que le rapport de rapport de forces leur était défavorable et qu’ils redoutaient, si les persécutions se poursuivaient officiellement, que les puissances européennes interviennent pour secourir les Chrétiens, comme la France l’a fait au Liban en 1861 et la Grande Bretagne en 1882 en Egypte.

 

La dhimma s’est maintenue dans les faits, officieusement en quelque sorte, et surtout, dans les années 1950-1960, elle a été rétablie sous le manteau du socialisme ou du nationalisme arabe. En effet, comment expliquer les massacres dont les Chrétiens d’Orient et les Juifs ont été les victimes en 1860, 1861, 1894-96, 1909, 1915-16, 1920-23, 1927-28, 1948, 1952-56 et dans les années 1960? Les Chrétiens, qui avaient opté pour le développement sur le modèle occidental, ont été accusés d’arrogance ou de vouloir dominer les Musulmans, ils ont été victimes de pogroms, et certains exterminés. En 1860, à Damas, l’ascension sociale des Grecs Catholiques a été stoppée par les massacres de milliers de membres de cette communauté. En 1894-96, 1909, 1915-1916, 1920-1923, les Arméniens qui tenaient à recouvrer leurs libertés publiques n’ont plus été «tolérés». Ils ne voulaient plus être régis par la dhimma: ils ont été éliminés par un génocide. Il en est allé de même en 1948-52 pour les Juifs d’Egypte.

 

Le nationalisme arabe, apparu au milieu du XIXe siècle, en même temps que la nahdah, que l’on compare à tort à la Renaissance des Arts et des Lettres en Europe, est ambiguë. C’est une idéologie séculière dans quelques-unes de ses formulations (la modernité littéraire), mais religieuse dans ses fondements, qui prône un retour aux sources, c’est-à-dire à l’Islam originel, celui de Mahomet entre 611 et 632 et celui de ses immédiats successeurs qui ont conquis le monde, et qui incite à l’imitation des ancêtres vénérés (salaf), à savoir les guerriers de l’islam conquérant. La nahdah a regroupé des sceptiques et des religieux. Soit l’Organisation de Libération de la Palestine. Le plus connu des partis qui la composent est le Fattah. Le nom fattah, qui signifie «ouverture», désigne ce qui s’est produit, entre 632 et 642, quand les Arabes sont sortis d’Arabie pour conquérir le monde: on dit en arabe, par métaphore, qu’ils se sont ouvert le monde. De même, Arafat est un pseudonyme. Son véritable patronyme est Husseini, la famille du grand mufti de Jérusalem, de 1927 à 1945, qui a été l’allié déclaré d’Hitler dans les pays musulmans. Arafat est le nom d’une colline de la Mecque, qui fait l’objet d’un rite lors du pèlerinage annuel.

 

En Egypte, en Syrie, en Irak, en Turquie, etc. les nationalistes arabes ou turcs se sont travestis en «socialistes» pour réintroduire la dhimma.

 

Les biens des étrangers, tous Chrétiens, des Juifs ou des chrétiens autochtones, des seuls infidèles, ont été mis sous séquestre et transférés aux musulmans ou à l’Etat musulman.

 

L’autonomie partielle (état civil, éducation, culte, rites, etc.) dont jouissaient les communautés chrétiennes a été abolie, et cela, pour reconstituer l’oumma originelle, islamiser les lois sous la pression de l’Arabie saoudite et rétablir une charia souterraine, qui est en partie dans les lois et qu’appliquent les organisations islamiques (et pas l’Etat).

 

 

Les persécutions ont beau être avérées, elles sont tues en Europe, dans les pays dits libres ou «Chrétiens», en particulier en France.

 

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Extrait suite de Jean-Gérard Lapacherie :

 

il est possible à terme que les Chrétiens de

France et d’Europe subissent le même sort que

leurs frères d’Orient.

Deux amis coptes, l’une protestante, l’autre catholique, faisaient état devant l’auteur de ces lignes en 1980 de l’hostilité croissante dont ils étaient la cible dans leur propre pays, hostilité verbale et discriminations juridiques qui débouchaient souvent sur des crimes gratuits. Je n’ai pas voulu croire à la gravité apocalyptique de la situation. Alors, nous commentions un article du journal Le Monde qui faisait état (c’était il y a 26 ans) de la présence d’un million de musulmans en France: seuls les adultes étaient, semble-t-il comptés. Ils m’ont fait la réflexion suivante: «Parce que vous, Français, vous vous croyez à l’abri? Vous aussi, vous serez un jour menacés dans votre être!».

La dhimma, ou soumission à l’ordre le plus injuste qui soit, qu’elle soit ou non imposée, progresse partout, en Orient, où elle est la règle, mais ailleurs aussi. L’attestent, la décision de faire adhérer la Turquie sans le moindre préalable (reconnaissance du génocide arménien et retrait de ses troupes de Chypre), l’assassinat de Van Gogh, dont le documentaire Soumission, qui est fait de témoignages authentiques de femmes ayant vécu sous la loi de l’Islam et recueillis par l’admirable député Ayaan Hirsi Ali, d’origine somalienne, aurait été diffusé sur toutes les chaînes publiques de France et d’Europe, si le tueur, au lieu d’être un musulman marocain, avait été un «fasciste blanc», la lâcheté des autorités de la France face à la montée en puissance de l’islam politique dans le monde, la complaisance devant le prosélytisme islamique qui se développe dans les écoles, les collèges, les lycées et dont fait état un rapport de l’Inspection générale de l’Education nationale (rapport Obin), que le ministre garde secret, alors qu’il aurait dû le rendre public.

Les choses étant ce qu’elles sont, on ne doit pas s’étonner que l’élimination ou l’exode des Chrétiens d’Orient se fasse dans le silence complice ou approbateur de nos élites.

 

   Attention ! Ce site est contre l'islam, cependant nous ne sommes pas contre nos freres musulmans. Ils sont malheureusement les premieres victimes de cette ideologie ! Merci de ne pas faire l'amalgame.

 


 

 

Tag(s) : #islam = satan = ANTICHRIST
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