Poëme qu'on m'a envoyé : Un ostentatoire foulard, Qui interdit toute conquête,

Le voile (le compromis)

Un ostentatoire foulard,
Qui interdit toute conquête,
Soit, une fine cordelette,
Qui attire trop les regards :

Voila le choix vestimentaire
Qui perturbe nos sociétés
Occidentales confrontées
A l’ouverture des frontières.

Alors, faut-il couvrir le haut,
En risquant de perdre la face
Ou montrer le spectacle, hélas,
D’un derrière pas toujours beau ?

Ce problème, il ne faudrait pas
Qu’il devienne un vrai casse tête!
Non, vraiment, ce serait trop bête,
De voiler ainsi le débat.

Il semble que certains parents,
Se permettent, pour les habits,
D’agir sur le choix de leur filles,
Pour les mieux tenir au Coran.

J’admets le profond désespoir
D’une fille à la belle tête,
Empêchée par tous ces prophètes,
Dans la rue, de la faire voir.

Le derrière est une autre histoire,
S’il a des fonctions esthétiques
Il reste un outil bien pratique,
Ne serait-ce que pour s’asseoir.

Devrait-il être dévêtu ?
C’est une question personnelle,
Que chacune, laide ou belle
Aborde selon sa vertu.

Je demande ce qu’ils en pensent,
Les intégristes de touts poils :
« Fille doit-elle porter le voile
Ou le cordon, comme une offense !

Mais, je ne suis pas partisan
D’imposer de telles pratiques,
Qui choqueraenit certain public,
A tout modernisme, opposant.

Je vous propose un compromis
Qui devrait plaire à tout le monde :
« Qu’une paire de fesses rondes,
Ne se dévoile qu’à demie !»

Ainsi, coupant la poire en deux,
Je protège les plus candides
Tout autant que les plus avides
D’exposer ce bien à nos yeux.

C’est à la fille de savoir,
Ce qu’elle offre ou ce qu’elle cache :
Une bien difficile tâche,
Lorsque rien de beau n’est à voir.

Mais si cela était le cas,
Pour ne friser le ridicule,
Mieux vaut qu’elle se dissimule
Derrière foulard ou Burka.

Qu’elle revête un voile, haut,
Ou s’affuble d’un cordeau, bas,
Ou, l’un et l’autre, pourquoi pas !
Mais que l’ensemble reste beau.

Conscient de valoriser l’Art,
En respectant chaque nature,
Nous ferons, moi je vous l’assure,
L’union du « string » et du foulard.

Plus de guerres de religion,
Laissons s’exprimer la jeunesse,
Ce pari vaut bien une fesse,
Telle sera ma conclusion.