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Défendons le Christ : signons la pétition !

Le Saint Nom de MARIE

« Le Nom seul de Marie met en fuite tous les démons »
(Saint Bernard de Clairvaux, Docteur de l'Eglise)

12 septembre : Mémoire facultative du Saint Nom de Marie (Sanctissimi Nominis Mariæ)

 La fête du saint Nom de Marie fut établie par le Pape Innocent XI, l'an 1683, en souvenir d'une mémorable victoire remportée par les chrétiens sur les Turcs, avec la protection visible de la Reine du Ciel. Cent cinquante mille Turcs s'étaient avancés jusque sous les murs de Vienne et menaçaient l'Europe entière. Sobieski, roi de Pologne, vint au secours de la ville assiégée dans le temps de l'octave de la Nativité de la Sainte Vierge, et se disposa à livrer une bataille générale. Ce religieux prince commença par faire célébrer la Messe, qu'il voulut servir lui-même, ayant les bras en croix. Après y avoir communié avec ferveur, il se leva à la fin du Sacrifice et s'écria: "Marchons avec confiance sous la protection du Ciel et avec l'assistance de la Très Sainte Vierge." Son espoir ne fut pas trompé: les Turcs, frappés d'une terreur panique, prirent la fuite en désordre. C'est depuis cette époque mémorable que la fête du saint Nom de Marie se célèbre dans l'octave de Sa Nativité.

 Il était bien juste que le nom de Marie trouvât sa place, dans nos fêtes catholiques, à côté du nom de Jésus, le nom de Marie est un nom glorieux, un nom tout aimable, un nom salutaire. Les Saints se sont essayés à l'envi à retracer les merveilles du nom de Marie. La première gloire de ce nom béni, c'est qu'il fut inspiré par Dieu aux parents de la Vierge naissante et que l'archange Gabriel le prononça d'une voix pleine de respect; et depuis, toutes les générations chrétiennes le redisent à chaque instant du jour; le Ciel prononce à la terre ce nom si beau, et la terre en revoie au Ciel l'écho mélodieux: "Au nom de Marie, dit Pierre de Blois, l'Église fléchit le genou, les voeux et les prières des peuples retentissent de toutes parts." 

"Que Votre nom est glorieux, ô sainte Mère de Dieu! s'écrie saint Bonaventure; qu'il est glorieux, ce nom qui a été la source de tant de merveilles!" – "O nom plein de suavité! s'écrie le bienheureux Henri Suzo. O Marie! Qui êtes-Vous donc Vous-même, si Votre nom seul est déjà si aimable et si rempli de charmes?" – "Votre nom, ô Marie, dit saint Ambroise, est un baume délicieux qui répand l'odeur de la grâce!" – Mais surtout le nom de Marie est un nom de salut. Saint Éphrem l'appelle la Clef du Ciel. "Le nom seul de Marie, dit saint Bernard, met en fuite tous les démons..." Ce n'est là qu'un faible écho de l'apologie du nom de Marie faite par les Saints.
 Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950. _______________________________________________

 

 

Le calendrier romain de l’an 2002 (Editio tertia) a en effet réinscrit la fête en l'’honneur du Saint Nom de Marie à cette date. La fête était très chère au Souverain Pontife Jean-Paul II. Elle est liée à l’histoire de la Pologne et de l’Europe, comme en témoignent les fresques de la « Chapelle polonaise » de la basilique de la Sainte Maison de Lorette. Elles représentent en effet la victoire du roi de Pologne, Jan Sobieski, Vienne, sur les troupes turques. Un siècle après la défaite de Lépante (1571), les turcs tentaient de passer en Europe occidentale par voie de terre. Mahomet IV avait remis l’étendard de Mahomet à Kara Mustapha au début de 1683, en lui faisant jurer de le défendre au prix de sa vie si nécessaire. Le grand vizir était fort de 300.000 hommes et se promettait de prendre Belgrade, Buda, Vienne, de déboucher en Italie et d’arriver à Rome, à l’autel de saint Pierre.

 

En août 1683, le Capucin italien et grand mystique, Marco d’Aviano, que Jean-Paul II vient de béatifier, était nommé grand aumônier de toutes les armées chrétiennes. C’est lui qui redonna courage à Vienne et réussit à convaincre le roi de Pologne de venir secourir la ville avec ses 40.000 hommes. La ville était assiégée depuis le 14 juillet et sa reddition était une question d’heures. Le rapport de force n’était pas en faveur des troupes chrétiennes, mais Vienne se confiait à l’intercession de la Vierge et l’image de la Vierge était sur tous les étendards. Sur le Kahlenberg qui domine la ville au nord, le P. Marco célébra la messe, servie par le roi Sobieski devant l’armée disposée en demi-cercle. Le Capucin prédit une victoire inouïe. Et au lieu de terminer en disant les paroles liturgiques : « Ite missa est », il cria : « Ioannes vinces ! » « Jan vaincra » ! La bataille commença à l’aube du 11 septembre. Un soleil splendide éclairait les deux armées dont dépendait le sort de l’Europe. Les cloches de la ville sonnaient depuis le matin. Les femmes et les enfants priaient dans les églises, implorant l’aide de la Vierge Marie. Et le soir, l’étendard du grand vizir était tombé aux mains de Sobieski. Le lendemain, il fit son entrée dans la ville en liesse, et vint assister à la messe et au Te Deum en l’église de la Vierge de Lorette à laquelle il attribuait la victoire.

 

http://www.chretiensmagazine.fr/2011/09/le-saint-nom-de-marie.html

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