Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog



Abattage rituel : silence, on tue !, par Brigitte Bardot

Ecœurée par l’immobilisme des pouvoirs publics face aux dysfonctionnements des abattoirs, Brigitte Bardot publie, mercredi 30 mars, une lettre manuscrite, sur une pleine page du quotidien Le Parisien. L’occasion pour elle de faire un rappel des faits et de lancer un vibrant appel :

Il y a bientôt 50 ans, en 1962, alors que j’étais une jeune femme, je menais mon premier combat contre la torture animale, bien avant le massacre des phoques, pour dénoncer l’horreur des abattoirs. Après des années d’action, l’étourdissement des animaux avant leur saignée était rendu obligatoire (article R. 214-70 du Code rural).

Aujourd’hui, nous constatons une effrayante régression et un « je-m’en-foutisme » terrifiant et coupable des autorités face aux dérives observées dans ces lieux de mort. On égorge désormais à vif les animaux, sans se soucier de la réglementation et encore moins de la douleur provoquée qui est insupportable et ignoble.

Les bovins égorgés mettent 14 minutes avant de perdre conscience durant lesquelles l’animal épouvanté se débat, tente de s’échapper. Ce massacre est quotidien dans nos abattoirs. Je ne l’accepte plus !  Je vous supplie de le combattre à mes côtés.

A la suite de ces immondes dérives, nous avons porté une plainte, le 10 février 2011, auprès de la Cour de justice de la République enregistrée le 11 juin contre MM. Hortefeux, ministre de l’Intérieur, et Le Maire, ministre de l’Agriculture.

Rien n’a changé.

Je ne suis plus une jeune femme, je ne pourrai pas recommencer encore et toujours le même combat, alors j’exige du gouvernement qu’il fasse appliquer la loi française et européenne dans les abattoirs.

Il est inadmissible et illégal qu’en Ile-de-France, 100 % des bêtes soient égorgées à vif, sans étourdissement préalable, dans des conditions de violence et d’inhumanité abjectes avec la volonté manifeste de cacher ce scandale aux consommateurs puisqu’aucun étiquetage ne précise le mode d’abattage.

Le ministère de l’Agriculture dispose des moyens financiers suffisants pour contrôler les abattoirs, vérifier l’entretien du matériel (à l’abandon) et surtout veiller à ce que les animaux ne subissent aucun sévice supplémentaire ce qui me parait la moindre des choses que nous leur devons. Pourtant, ce même ministère préfère dépenser des millions d’euros, payés par le contribuable, dans des publicités mensongères faisant propagande d’élevage intensif * !

Nous sommes tous des assassins mais, par pitié, que leurs morts ne soient pas un supplice !

Aidez moi à ne plus accepter l’inacceptable !

Brigitte Bardot

* il subventionne aussi des éleveurs « ripoux » qui ne respectent aucune norme.

 

 

 


 

 

 

 

Abattage rituel : silence, on tue !, par Brigitte Bardot,

Ecœurée par l’immobilisme des pouvoirs publics face aux dysfonctionnements des abattoirs, Brigitte Bardot publie, mercredi 30 mars, une lettre manuscrite, sur une pleine page du quotidien Le Parisien. L’occasion pour elle de faire un rappel des faits et de lancer un vibrant appel :

Il y a bientôt 50 ans, en 1962, alors que j’étais une jeune femme, je menais mon premier combat contre la torture animale, bien avant le massacre des phoques, pour dénoncer l’horreur des abattoirs. Après des années d’action, l’étourdissement des animaux avant leur saignée était rendu obligatoire (article R. 214-70 du Code rural).

Aujourd’hui, nous constatons une effrayante régression et un « je-m’en-foutisme » terrifiant et coupable des autorités face aux dérives observées dans ces lieux de mort. On égorge désormais à vif les animaux, sans se soucier de la réglementation et encore moins de la douleur provoquée qui est insupportable et ignoble.

Les bovins égorgés mettent 14 minutes avant de perdre conscience durant lesquelles l’animal épouvanté se débat, tente de s’échapper. Ce massacre est quotidien dans nos abattoirs. Je ne l’accepte plus ! Je vous supplie de le combattre à mes côtés.

A la suite de ces immondes dérives, nous avons porté une plainte, le 10 février 2011, auprès de la Cour de justice de la République enregistrée le 11 juin contre MM. Hortefeux, ministre de l’Intérieur, et Le Maire, ministre de l’Agriculture. Rien n’a changé...

http://fr.novopress.info/81447/abattage-rituel-silence-on-tue-par-brigitte-bardot/

http://www.youtube.com/verify_age?next_url=http%3A//www.youtube.com/watch%3Fv%3DO0WBtsNxNKw

 

je préfère savoir que le steak dans mon assiette ne provient pas d'un abattage où l'animal a inutilement souffert. Autant je trouve très irritants certains groupes de défense des droits des animaux, autant ils ont raison de rappeler que e.g. en Belgique, 95% du mouton est halal, parce que c'est un gros marché et qu'il est plus économique de n'avoir qu'une seule chaîne de production.

Alors, à moins qu'on me prouve que l'abattage halal, qui interdit l'étourdissement habituel de la bête et implique qu'elle soit saignée, ne cause pas de souffrance inutile au mouton, je trouve anti-démocratique qu'il n'y ait pas de label "mouton non halal" pour me permettre de choisir. Et de savoir par la même occasion si je paie ou non un imam dans le prix au kilo.

Tag(s) : #Halal - abattage - Danger
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :