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Une amie vient de m'informer de la publication, sur le forum d'Arnaud Dumouch, d'un post concernant la mise en ligne d'une pétition visant à demander le réexamen des ouvrages de théologie sur les fins dernières dudit théologien.
- http://docteurangelique.forumactif.com/t15040-petition-de-l-abbe-pages-contre-le-livre-l-heure-de-la-mort-quelle-tristesse
Quelle tristesse j'ai ressenti en voyant ce matin cette pétition lancé par Guy Pagès contre le plus beau dlivre d'Arnaud (l'heure de la mort) :
http://petition.hopto.org/retrait-imprimatur/
Jusqu'où ira la haine de ce prêtre semeur de division...
Question : où cette personne a t-elle vu que c'est l'abbé Pagès qui a publié cette pétition ? (Pour précision, ce n'est pas moi non plus, ayant je pense fait ma part en publiant ce dossier). En effet, il n'en est pas l'auteur, mais pour les "adeptes" de Mr Dumouch, le respect dû aux prêtres disparaît devant la passion qu'ils nourrissent pour leur mentor. Non content ici de proférer une fausse accusation à l'endroit du père Pagès, le membre du forum docteur angélique l'injurie en le dépouillant de son titre sacerdotal, l'appelant "Guy Pagès" et non "l'abbé G. Pagès" ou "le père G. Pagès", et allant dans la foulée jusqu'à l'insulte, le traitant de "semeur de division".
Ayant parcouru très rapidement le fil de ce forum, j'ai été saisie par des réactions classiques et très caractéristiques chez les faux prophètes et les hérétiques : la victimisation et l'auto-flagellation du prétendu martyr. En effet, il y a fort à penser que les Luther et autres Calvin ont dû tout autant jouer cette carte "Joker".
Monsieur Dumouch devrait finalement se réjouir de cette entreprise qui aura le mérite de clarifier les choses sur certains aspects doctrinaux de sa théologie, ainsi que sur la question étrange de la "compétence territoriale" du service des Imprimatur de Parisaccordant le précieux Sésame pour un ouvrage rédigé à Toulouse et dont le siège social de l'éditeur est à Avignon
...
Il n'est toutefois pas exclu, s'il se penche sur cette demande, que le Magistère tranche à nouveau en faveur de son livre "L'heure de la mort", attendu qu'il semble grosso modo, suivre un certain courant de pensée dans l'Eglise moderne, notamment en France. Mais Monsieur Dumouch fait parler de lui, c'est en quelque sorte la rançon de la gloire et le fait que plusieurs de ses livres (3 sur 5) n'aient obtenu ni Imprimatur, ni Nihil Obstat (comme son dernier ouvrage sur le sort des enfants morts sans baptême et son livre sur l'islam...) semble mettre en exergue une certaine méfiance envers ses écrits de la part de l'autorité de l'Eglise...
Quoi qu'il en soit, de par la diffusion de cette pétition, la possibilité pour les lecteurs et auditeurs d'Arnaud Dumouch, déboussolés par la teneur de ses propos de manifester leur désir de les voir éclaircir est désormais offerte.
http://conscience-evolution.over-blog.com/article-petition-en-ligne---demande-de-reexamen-des-ouvrages-d-arnaud-dumouch-112398904.html
À l'attention de l'Évêché de Paris
Attendu l'aplomb et le manque de prudence élémentaire dont fait preuve Arnaud Dumouch à propos de la doctrine du salut qu'il présente comme étant celle de l'Eglise, prétendant appuyer ses thèses sur des textes du Saint Magistère, et allant même jusqu'à prétendre être cité dans Spe Salvi par le Saint-Père.
Attendu qu'il oppose à toute critique des-dites thèses les Nihil Obstat et Imprimatur délivrés par les services de l'archi-diocèse de Paris.
Attendu l'incontournable visibilité de ses productions vidéos et commentaires sur la toile internet catholique et le véritable terrorisme intellectuel et spirituel que lui-même et ses disciples y font régner.
Cette pétition n'a pas pour but but de salir la réputation d'un homme, mais celui de demander aux services ayant délivré aux ouvrages d'Arnaud Dumouch Imprimatur et Nihil Obstat, de réétudier attentivement leur contenu à la lumière des éléments de discernement présentés dans la lettre ci-jointe et, le cas échéant, de retirer le label de catholicité aux ouvrages concernés afin que les graves erreurs qu'ils contiennent ne puissent être présentées comme étant la doctrine de l'Église.
Il s'agit pour chacun ici d'exprimer son désir de voir enfin les autorités compétentes, garantes du dépôt de la foi catholique, prendre conscience de l'ampleur du scandale provoqué par la théologie de Monsieur Dumouch, et de l'urgence d'y mettre un terme.
Que Jésus-Christ, venu témoigner de la Vérité, donne à ses disciples de savoir pratiquer la correction fraternelle, comme notre Saint-Père nous y invitait lors du précédent Carême, et bénisse les hommes de bonne volonté !
| Je signe la pétition |
http://petition.hopto.org/retrait-imprimatur/
Vidéo de l'abbé Pagès au sujet de l'enseignement de M. A. Dumouch
Du sens donné à la mort dépend celui de notre existence. Qu'y a t-il après la mort ? Devrons-nous rendre compte de l'usage de notre liberté, du bien et du mal que nous aurons librement accomplis ? A ces questions, certains, tel A. Dumouch, enseignent que la mort n'est pas la fin de la vie mais « un passage » (http://eschatologie.free.fr/livres/heuremort.htm#_Toc75401419), un passage suffisamment long pour être une nouvelle condition de l'âme lui permettant alors et alors seulement de choisir en « toute lucidité et liberté » son destin éternel. Or l'âme n'existe pas sans son passé. Il est donc vain d'imaginer un temps où l'âme serait « chimiquement » pure de tout ce qui pourrait la déterminer à faire le mauvais choix. L'arbre tombe du côté où il penche... On meurt généralement comme on a vécu... C'est ce que Dieu le Père révèle à sainte Catherine de Sienne : « Je veux que tu saches ce qui arrive, au moment de la mort à ceux qui se sont mis pendant leur vie sous la domination du Démon. Ce n'est pas par contrainte, car nul ne peut les y forcer, c'est volontairement qu'ils se sont livrés eux-mêmes entre ses mains et qu'ils ont porté jusqu'aux approches de la mort, le joug honteux de son esclavage. À ces derniers instants ils n'ont pas besoin d'un jugement étranger, leur conscience est à eux-mêmes leur propre juge, et c'est en désespérés qu'ils se jettent dans l'éternelle damnation ! Aux portes de la mort, ils se cramponnent à l'Enfer par la haine, avant même d'y pénétrer. » (Sainte Catherine de Sienne, Dialogues, Téqui, 1976, T.1, p. 144s,124s.). A l'encontre donc de ce qu'enseigne A.Dumouch (L'heure de la mort, Éditions Docteur angélique, 2011, p.54,75,139-140, 170,180) il n'y a pas de condition ni de chance nouvelle donnée dans la mort, et encore moins après (p.69) ! Le salut se joue dans cette vie, et la mort n'est pas un état de grâce particulier qui permettrait de se convertir, comme ose l'enseigner A. Dumouch (p.50) !
A. Dumouch croit pouvoir mettre au service de sa théorie (p.36) le texte conciliaire suivant : « Puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l'homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l'Esprit Saint offre à tous, d'une façon que Dieu connaît, la possibilité d'être associé au mystère pascal. » (Vatican II, Gaudium et Spes n° 22,5). Non seulement rien ne permet de ne pas comprendre que ce texte concerne toute la vie de l'homme, et pas seulement le moment de sa mort, mais surtout, par l'énoncé « d'une façon que Dieu connaît », l'Église exprime son ignorance de la voie par laquelle certains sont sauvés en dehors des voies ordinaires du salut instituées par Notre Seigneur. Il est donc illusoire (2 Jn 9) et présomptueux de prétendre connaître la façon dont le salut est communiqué à ces âmes-là.
A. Dumouch croit encore trouver dans le Petit Journal de Sainte Faustine (n°809) un argument justifiant sa foi en une grâce particulière donnée à l'heure de la mort. Mais Sainte Faustine n'y fait là pas autre chose que de témoigner de l'importance de la prière pour les agonisants ! Elle n'enseigne pas qu'une dernière chance de salut serait systématiquement offerte à tous par la venue de Jésus en gloire ! Si Dieu peut, certes, jusqu'au dernier moment, faire des miracles de miséricorde, ceux-ci cependant, comme tout miracle, demeurent exceptionnels, et ne peuvent donc pas être présentés comme la norme de l'agir divin. La grave erreur de A. Dumouch est de croire et de prêcher que systématiquement les âmes bénéficieraient d'une telle grâce durant leur mort, ce qui rendrait non seulement inutile la prière pour les agonisants, mais encore stupide la recommandation du Christ de veiller pour ne pas mourir en état dans le péché mortel, car un seul suffit pour se damner (Catéchisme de l'Église Catholique, N°1033, 1035, 1037)
A. Dumouch mérite certainement la même condamnation que l'hérétique Jean Wyclif (1328-1384) condamné en 1368 pour cette affirmation : « Toute personne sur terre, tant adulte que non adulte, musulman, juif et païen, même mort dans le sein maternel, aura une claire vision de Dieu avant sa mort, vision par laquelle il aura le libre choix de se convertir à Dieu ou de s'en détourner.» (L'ami du clergé, 1932, p.133 ; JesusMarie.com, Enfer).
Vous trouverez ci-dessous le lien vers la lettre complète, au format PDF qui sera envoyée à l'Évèque avec vos signatures
Soit loué notre Seigneur Jésus-Christ, venu en ce monde témoigner de la Vérité !
Veuillez trouver ci-joint, une demande de retrait de l'Imprimatur accordée à trois livres de Monsieur
Arnaud Dumouch, professeur de religion en Belgique:
• « Traité des fins dernières » : Nihil Obstat, Archevêché de Paris (N° 50), M. Dupuis
• « L'heure de la mort » et « La fin du monde » : Imprimatur, Archevêché de Paris, 5
novembre 1992, M. Vidal
En effet, après plus d'un an de scandales sur plusieurs tribunes internet entre Monsieur Dumouch
et nombre de catholiques scandalisés par l'impunité avec laquelle il diffuse de graves erreurs,
lesquelles vous seront énumérées dans le présent courrier, nous demandons que soit pratiqué un
réexamen attentif de ces ouvrages à la lumière des éléments qui vous seront présentés ici.
De plus, nombre de fidèles s'interrogent sur les affirmations de Monsieur Dumouch qui présente
une « thèse rédigée dans le cadre doctoral » bien que ce dernier n'ai jamais été admis en DEA ,
thèse rédigée à Toulouse et qui aurait été vérifiée par vos soins :
« La thèse est rédigée et vérifiée, pour ce qui est de sa conformité à la foi, par les services de
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l'Archevêché de Paris (Nihil Obstat N° 50, Imprimatur N° 50.91, Mgr Vidal »
L'un des sujets de scandale pour un grand nombre de catholiques, relatif aux enseignements de Monsieur Dumouch consiste en sa théorie d'un passage de la mort qu'il identifie comme étant « l'heure de la mort », mais après arrêt des fonctions vitales, passage dont la durée pourrait dépasser
2
plusieurs jours . Selon Monsieur Dumouch, ce passage serait suffisamment long pour qu'apparaissent simultanément à l'âme, Jésus et Lucifer dans leur gloire respective. C'est alors à ce moment, et pas à un autre que, parfaitement lucide et libre , l'âme choisirait elle-même sa destinée éternelle ! Pour Arnaud Dumouch, la mort n'est donc pas la fin de la vie mais « une deuxième étape
de toute vie humaine », dans laquelle « Certaines propriétés nécessaires au choix (final) commencent à lui être données. » (p.50, L'heure de la mort) . En d'autres termes, le salut n'est pas proposé à l'homme de son vivant, mais seulement à l'occasion de ce « passage » où il jouit d'une lucidité parfaite. Il contredit ainsi gravement le catéchisme de l’Église Catholique, qui enseigne :
« La mort met fin à la vie de l’homme comme temps ouvert à l’accueil ou au rejet de la grâce
divine manifestée dans le Christ. » (CEC n°1021) ; « Chaque homme reçoit dans son âme
immortelle sa rétribution éternelle dès sa mort… » (CEC n°1022).
Monsieur Dumouch affirme cependant avec force que l'Encyclique Spe Salvi, confirmerait sa théorie, lorsque Benoit XVI écrit, pense t-il à son sujet :
« 47. Certains théologiens récents sont de l'avis que le feu qui brûle et en même temps sauve est le Christ lui-même, le Juge et Sauveur. La rencontre avec le Christ est l'acte décisif du Jugement.
Devant son regard s'évanouit toute fausseté. C'est la rencontre avec Lui qui, nous brûlant, nous transforme et nous libère pour nous faire devenir vraiment nous-mêmes. Les choses édifiées durant la vie peuvent alors se révéler paille sèche, vantardise vide et s'écrouler. Mais dans la souffrance de cette rencontre, où l'impur et le malsain de notre être nous apparaissent évidents, se trouve le salut.
1 http://fr.gloria.tv/?media=235046
2 http://docteurangelique.forumactif.com/t9283-des-exorcistes-confirment-l-existence-des-ames-errantes
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Le regard du Christ, le battement de son cœur nous guérissent grâce à une transformation certainement douloureuse, comme « par le feu ». Cependant, c'est une heureuse souffrance, dans laquelle le saint pouvoir de son amour nous pénètre comme une flamme, nous permettant à la fin d'être totalement nous-mêmes et avec cela totalement de Dieu. Ainsi se rend évidente aussi la compénétration de la justice et de la grâce: notre façon de vivre n'est pas insignifiante, mais notre saleté ne nous tache pas éternellement, si du moins nous sommes demeurés tendus vers le Christ, vers la vérité et vers l'amour. En fin de compte, cette saleté a déjà été brûlée dans la Passion du Christ.
Au moment du Jugement, nous expérimentons et nous accueillons cette domination de son amour sur tout le mal dans le monde et en nous. La souffrance de l'amour devient notre salut et notre joie.
Il est clair que la « durée » de cette brûlure qui transforme, nous ne pouvons la calculer avec les mesures chronométriques de ce monde. Le « moment » transformant de cette rencontre échappe au chronométrage terrestre – c'est le temps du cœur, le temps du « passage » à la communion avec Dieu dans le Corps du Christ.[39] »
Voici comment Monsieur Dumouch entend ce texte du Saint-Père et l'impose aux lecteurs non avertis comme corroborant sa thèse de l'illumination finale :
« La pape dit qu'il s'agit d'une théologie nouvelle et la décrit explicitement comme pouvant donner le salut et comme pouvant purifier.»
Or Spe Salvi ne parle pas d'une « théologie nouvelle » pouvant donner le salut post-mortem , mais des propositions de certains nouveaux théologiens, ces « théologiens récents.... », ce qui est différent. En outre, le Saint-Père ne parle t-il pas des âmes déjà sauvées mais devant s'acquitter d'un temps de Purgatoire que la rencontre avec le Christ, lors du jugement particulier, leur révèle ? N'est- ce pas là, l'interprétation catholique que nous devons donner à ce texte ?
Pour Monsieur Dumouch, il n'en n'est pas ainsi. Pour lui, cette rencontre avec le Christ constitue un « repêchage post-mortem systématique » des âmes qui n'auraient pas accueilli la grâce durant le temps qui leur avait été imparti pour le faire et ne se seraient donc pas converties de leur vivant alors que l'occasion leur en aurait pourtant été donnée ! N'est-ce pas là une proposition hérétique ?
Hélas par un fâcheux phénomène d'amalgame, les lecteurs mal catéchisés assimileront les textes du Concile Vatican II aux propositions hérétiques d'Arnaud Dumouch et par voie de conséquence,
viendront grossir les rangs de ses ennemis, Arnaud Dumouch se revendiquant avec force « théologien conciliaire » et ne craignant pas d'utiliser ces textes pour appuyer ses élucubrations gnostiques.
C'est ainsi que, sans complexe aucun, Monsieur Dumouch laisse entendre qu'il serait de ces « théologiens récents » cités par le Saint-Père!
4
Voici reproduit, l'extrait d'un échange sur son forum.
« Cher Arnaud,
je suis abonnée à : l'Évangile au quotidien et voici le commentaire d'aujourd'hui. Crois-tu qu'il
parle de toi (ta théologie)?
3 http://fr.gloria.tv/?media=295399&postings
4 http://docteurangelique.forumactif.com/t8459-encyclique-spe-salvi-47-et-arnaud-dumouch
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Commentaire du jour :
Pape Benoît XVI
Encyclique « Spe Salvi », 47 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)
Réponse d'Arnaud Dumouch :
« Oui, je confirme, sans en être sûr. En effet, je ne connais pas d'autre théologien qui affirme cela.
Le Père Xavier Durwell enseignait une thèse proche : il parlait d'une "grâce avant la mort".
Lorsque je lui avais parlé de cette Parousie du Christ, il avait trouvé mon avis "mythologique".
Bref, tous les autres théologiens rejettent cette thèses et ceux qui la soutiennent s'appuient sur elle.
Le père Jean-Louis Barré, qui vient de terminer son doctorat sur Marie à Rome, pense que c'est bien la thèse : "Le retour du Christ à l'heure de la mort comme à la fin du monde" que le pape évoque.»
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Ou bien encore :
« Cher Beranger, lorsque vous serez pape et revêtu du charisme d’infaillibilité, vous pourrez déclarer à loisir "hérétique" cette hypothèse du retour du Christ à l'heure de la mort (comme à la fin du monde). En attendant, il faut que vous considériez que cette thèse a reçu deux imprimatur et qu'elle est présentée pour la première fois à l'Eglise à titre d'hypothèse, dans l'encyclique du
pape Benoît XVI Spe Salvi 47. »
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Deux imprimatur de la Catho de Paris pour une thèse déposée à Toulouse ? :
Ne serait-il pas nécessaire de lever l'ambiguïté et la confusion qu'aime à entretenir Monsieur Dumouch sur la question d'une « thèse » qu'il prétend ou laisse croire être une thèse de doctorat, alors qu'il apparaît clairement que cela ne peut être le cas, considérant son cursus univesitaire ?
Comment Monsieur Dumouch aurait-il avoir pu obtenir Imprimatur et Nihil Obstat pour une thèse prétendument déposée à Toulouse, par le service des Imprimatur de la Catho de Paris , à plus forte raison deux ans avant l'obtention d'une maîtrise ?
Il semble donc que Monsieur Dumouch ne craigne pas d'opérer une sorte de détournement d'Imprimatur de ses livres à une prétendue « thèse de doctorat » qui n'est en réalité qu'une simple théorie. Comment Arnaud Dumouch peut-il ainsi tromper le public et qui sait, peut être même son employeur, présentant comme ayant reçu l'Imprimatur donné pour ses livres, une « thèse de doctorat » dont il dit lui-même n'avoir jamais obtenu la soutenance publique et qui n'est en réalité qu'un mémoire de maîtrise, lequel n'a pas reçu l'aval de son professeur le père J.M. Maldamé, lui ayant refusé l'accés en DEA car ayant trouvé son travail je cite « méthodologiquement insuffisant et
pas au niveau ».
Pourquoi de telles manipulations de la vérité sinon pour imposer ses enseignements et les identifier à la Doctrine de l'Eglise, en dépit des funestes erreurs qu'il professe ?
Nous retrouverons dans son livre « L'heure de la mort » les mêmes erreurs, teintées de synchrétisme :
« Dans les temps anciens (…) Certains morts entraient déjà dans un certain paradis, non encore complet, que la Bible appelle le sein d’Abraham. La religion de l’Égypte antique témoigne qu’à cette époque reculée, l’homme juste ne restait pas en perpétuelle errance sur la terre. Au contraire,
5 http://www.gloria.tv/?media=305740&postings
6 http://fr.gloria.tv/?media=235046
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il était accueilli par un dieu mystérieux, appelé Anubis, et qui ressemble fort à l’ange de la mort.
De nos jours, le phénomène n’a pas disparu. Il semble en recrudescence tant le monde se matérialise. (…) Pour ces âmes commencent alors un temps de purification. Dieu respecte leur volonté de rester sur terre jusqu’à ce qu’elles veuillent bien comprendre leur erreur. Bouleversées par la conscience de la vanité de ce qu’elles adoraient, elles se tournent vers le Sauveur qu’elles ont entraperçu et l’appellent. » (p. 139)
Comment est-il possible que de telles écrits aient pu obtenir un label de catholicité ? Nous sommes en pleine gnose. Monsieur Dumouch dans ses ouvrages enseigne une théologie de l'enfer non catholique, ce qui est ici attesté par ses propos sur l'internet : 7
« On ne reste pas en enfer parce qu'on NE PEUT en sortir, mais parce qu'on NE VEUT pas en sortir par le repentir. C'est un blasphème contre l'Esprit, parfaitement libre, qui fait l'enfer éternel.
Les damnés, dit saint Augustin, s'aiment eux-même avec tant de force qu'ils sont prêts à tout perdre [...] Ce n'est donc pas une disparition de la liberté qui explique l'éternité de l'enfer. C'est une liberté PARFAITE et OBSTINEE qui l'explique ».
Arnaud Dumouch enseigne ainsi que l'enfer et le paradis seraient en un même lieu et que les
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damnés y seraient totalement libres :
« Lorsque le dernier homme aura achevé de purifier son amour à travers un purgatoire de
solitude, tout sera consommé. Il n’y aura plus que deux « demeures » dans l’autre monde, c’est-à-dire deux types d’hommes. Ils sont symbolisés dans l’Écriture par le bon grain et l’ivraie[17]. Il s’agit des habitants du paradis et de l’enfer. Ils ne convient pas d’imaginer cela comme deux mondes physiquement séparés. L’enfer étant un choix de liberté, respecté par Dieu, son lieu est le même que celui du paradis. C’est l’univers entier et ses merveilles ».
«... (Les damnés) auront la possession de l’univers. Ils pourront y faire ce qu’ils veulen t selon le choix de leur liberté. » (p.198).
Nous nageons en plein délire! Sommes-nous donc censés admettre que ces propositions sont parfaitement catholiques au point d'avoir obtenu l'Imprimatur ?
• Sur les enfants morts sans baptême : sans commentaire
« un père et une mère sont désignés [dans le Ciel], ainsi qu’un ange gardien. (…) [afin] qu’il soit élevé par deux amours qui s’harmonisent à la façon du Yin et du Yang des taoïstes. (Synchrétisme)
(…) Chacun au Ciel se presse pour adopter l’enfant qui arrive et la prière de milliers de pères et de mères du Ciel provoque probablement la venue du Saint-Esprit en Lui. » (p.161)
Sommes-nous toujours en théologie catholique ?
• Arnaud Dumouch relativise la gravité de l'acte de suicide, ce qui est un extrême manque de prudence, attendu le ton affirmatif ne laissant guère de place au doute. C'est comme cela et pas autrement.
« Que fait Jésus des personnes qui se présentent à lui après un suicide ? (…) il accueille simplement, accompagné de la cour céleste. ‘Moi non plus, je ne te condamne pas.’ Il offre la Bonne Nouvelle et son propre cœur (…) Jésus demande en échange la confession des péchés, de ce péché en particulier qu’est le suicide, et l’amour. » (p.179-180).
7 http://www.veillecatholique.com/t129- enfer-le-repentir-post-mortem-dumouch
8 http://eschatologie.free.fr/heuremort/12resurrection.htm
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Quand bien même l’Église confierait-elle au Créateur les âmes des suicidés, cette affirmation est non seulement arbitraire, mais en plus dangereuse car elle revient à relativiser la gravité particulière de ce péché, d'autant que Arnaud Dumouch enseigne en Belgique, à un public fortement concerné par ce fléau : les adolescents.
• Arnaud Dumouch prétend sans nuance, résoudre la question du salut évoquée dans Gaudium et Spes 22,5 « … nous devons tenir que Dieu offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’être associé au mystère pascal. » :
« Mon hypothèse sur la Parousie du Christ dans le moment de la mort prétend résoudre le mystère de cette façon que Dieu connaît. » (p.235).
« il s’agit de la clé de voûte, celle dont Dieu conservait l’explicitation pour la fin des temps afin de conduire l’Église à la découverte de la vérité tout entière. » (p. 13).
Voici qu'Arnaud Dumouch s'érige en guide infaillible de l’Église en lieu et place de l'Esprit Saint, conduisant celle-ci à la découverte de cette « clé de voûte », et résout ce mystère que l’Église avoue humblement ignorer, la conduisant enfin à « la vérité tout entière ».
Comment est-il possible que de tels aberrations aient reçu l'aval de Monseigneur Dupuy ?
« Ce verset : « L’Esprit-Saint vous dévoilera les choses à venir. »(Jn 16.13) constitue l’explication de la lente redécouverte au cours de l’histoire de vérités qui avaient pourtant été enseignées en pleine lumière aux premiers chrétiens et aux apôtres . Je pense que Jésus a maintenu volontairement caché au cœur de la Révélation durant 2000 ans la manière dont il sauve les païens. Si les missionnaires avaient su que le Christ venait lui-même prêcher l’Évangile à l’heure de la mort, ils ne se seraient pas angoissés pour le sort des païens. » (p. 14).
Arnaud Dumouch accuse outrageusement et explicitement la Sainte Église, d'avoir été incapable de conserver le dépôt de la foi dans son intégralité et ce dès les premiers temps du christianisme !
Encore une proposition gnostique qui a visiblement échappé à la vigilance de Monseigneur Dupuy.
Si nous suivons le fil de la pensée d'Arnaud Dumouch, pensée qu'il impose comme étant conforme à la doctrine de l’Église, estampillant ses enseignement du label de « théologie catholique » et se prétendant lui-même professeur en la matière, nous devons faire le deuil de notre confiance en la Parole de Jésus en Jn 15,15, dont nous ne saurions comprendre pourquoi ni comment Il a pu ainsi se rendre responsable du martyre inutile de millions de Chrétiens et de missionnaires.
L'affaire est grave, un nombre considérable de fidèles restent interdits face aux élucubrations gnostiques contenues dans ces ouvrages et dont il confirme le sens dans des centaines de vidéos qu'il estampille « Théologie catholique » de même qu'un nombre incalculable d'interventions écrites sur internet sur différents forums.
Monsieur Dumouch semble exercer sur internet un étrange pouvoir, paraissant contrôler la modération de certains sites comme gloria.tv, ses contradicteurs les plus pertinents étant systématiquement réduits au silence ; les multiples menaces de plaintes et les messages d'intimidation fusent, certains forums ont été fermés et nombre de catholiques victimes ou spectateurs de ce qui est devenu un véritable diktat spirituel, languissent de voir enfin l’Église exercer son autorité, cette Église en laquelle ils ont placé toute leur confiance.
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Une cabale a même été organisée par les adeptes de la théologie de Monsieur Dumouch, lequel semble exercer sur eux une fascination digne d'un gourou, contre un prêtre soucieux de sa charge de pasteur des âmes, qui a jugé nécessaire de reprendre plusieurs points des enseignements erronés
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d'Arnaud Dumouch et dont certains sont évoqués dans le présent courrier. Suite aux pression exercées par Arnaud Dumouch, lesdites corrections, présentées sur forme de vidéos, font même l'objet d'une censure systématique sur certains sites, alors que les enseignements de Monsieur Dumouch y sont largement diffusés, état de fait lui permettant de brandir avec arrogance ad nauseam, Imprimatur et Nihil Obstat, obtenus de vos services.
Attendu le grave préjudice que la théologie de Monsieur Dumouch ne manque pas de porter aux âmes non averties, nous vous implorons, pour le bien commun des fidèles ayant accès à ces inepties et par égard pour les catholiques scandalisés par l'impunité avec laquelle il diffuse ses erreurs, d'opérer un réexamen minutieux des ouvrages concernés qui, au vu des éléments présentés, hélas non exhaustifs, devraient se voir retirer le précieux label.
En ces temps de crise de l'Eglise, plus que jamais nous avons besoin de nous référer à la vérité telle qu'elle est enseignée par le Magistère et de nous tenir éloignés des influences nocives du modernisme, protégés et guidés par nos bons pasteurs. Aussi, avec une confiance filiale, nous vous confions la charge qui vous incombe de faire le nécessaire afin que soient apaisées les polémiques actuellement occasionnées et entretenues en toute impunité sur internet par Monsieur Dumouch et surtout, afin de protéger les âmes de leur influence nocive.
Il fût un temps pas si éloigné et que je n'ai sans doute pas connu, où de telles théories proclamées publiquement avec autant d’aplomb et de moyens de diffusion, auraient fait l'objet d'une sévère condamnation de l'Eglise. Qu'en est-il aujourd'hui ? J'ai appris qu'il ne faut jamais désespérer de l'Eglise car à travers elle, c'est notre Seigneur Lui-même qui étend Son manteau de Grâces sur Son peuple. C'est pourquoi je m'en remets à la sûreté et la justice de votre décision.
Formule de politesse....
9 http://fr.gloria.tv/?media=250984