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PENTECOTE

Solennité

barre

 

 

 

 

Quand arriva la Pentecôte (le cinquantième jour après Pâques), ils se trouvaient réunis tous ensemble. 

Soudain il vint du ciel un bruit pareil à celui d'un violent coup de vent : toute la maison où ils se tenaient en fut remplie. Ils virent apparaître comme une sorte de feu qui se partageait en langues et qui se posa sur chacun d'eux. Alors ils furent tous remplis de l'Esprit Saint : ils se mirent à parler en d'autres langues, et chacun s'exprimait selon le don de l'Esprit. 

 

Livre des Actes des Apôtres : 2,1-11

 

  • Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 20,19-23. 

 

C'était après la mort de Jésus, le soir du premier jour de la semaine. Les disciples avaient verrouillé les portes du lieu où ils étaient, car ils avaient peur des Juifs. Jésus vint, et il était là au milieu d'eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! »Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur. Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m'a envoyé, moi aussi, je vous envoie. » Ayant ainsi parlé, il répandit sur eux son souffle et il leur dit : « Recevez l'Esprit Saint. Tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis ; tout homme à qui vous maintiendrez ses péchés, ils lui seront mai ntenus. » 

 

  • La pentecôte selon  "L'évangile tel qu'il m'a été révélé" par Maria Valtorta.

 

Marie a le visage transfiguré par un sourire extatique. Qui sait ce qu’elle voit, de si capable d’allumer ses yeux comme deux claires étoiles, et de rougir ses joues d’ivoire comme si une flamme rose se réfléchissait sur elle ? C’est vraiment la Rose mystique...

Les apôtres se penchent en avant, en se tenant un peu de biais pour voir son visage pendant qu’elle sourit si doucement et qu’elle lit. Sa voix semble un cantique angélique. Pierre en est tellement ému que deux grosses larmes tombent de ses yeux et, par un sentier de rides gravées aux côtés de son nez, elles descendent se perdre dans le buisson de sa barbe grisonnante. Mais Jean reflète son sourire virginal et s’enflamme d’amour comme elle, pendant qu’il suit du regard ce que lit la Vierge sur le rouleau, et quand il lui présente un nouveau rouleau il la regarde et lui sourit.

La lecture est finie. La voix de Marie s’arrête et on n’entend plus le bruissement des parchemins déroulés et enroulés. Marie se recueille en une oraison secrète, en joignant les mains sur sa poitrine et en appuyant sa tête contre le coffre. Les apôtres l’imitent... 

 

Un grondement très puissant et harmonieux, qui rappelle le vent et la harpe, et aussi le chant d’un homme et le son d’un orgue parfait, résonne à l’improviste dans le silence du matin. Il se rapproche, toujours plus harmonieux et plus puissant, et emplit la Terre de ses vibrations, il les propage et il les imprime à la maison, aux murs, au mobilier. La flamme du lampadaire, jusqu’alors immobile dans la paix de la pièce close, palpite comme investie par un vent, et les chaînettes de la lampe tintent en vibrant sous l’onde de son surnaturel qui les investit.

Les apôtres lèvent la tête effrayés. Ce bruit puissant et très beau, qui possède toutes les notes les plus belles que Dieu ait données au Ciel et à la Terre, se fait de plus en plus proche, alors certains se lèvent, prêts à s’enfuir, d’autres se pelotonnent sur le sol en se couvrant la tête avec leurs mains et leurs manteaux, ou en se frappant la poitrine pour demander pardon au Seigneur. D’autres encore se serrent contre Marie, trop effrayés pour conserver envers la Toute Pure cette retenue qu’ils ont toujours eue.

Seul Jean ne s’effraie pas car il voit la paix lumineuse de joie qui s’accentue sur le visage de Marie qui lève la tête en souriant à une chose connue d’elle seule, et qui ensuite glisse à genoux en ouvrant les bras, et les deux ailes bleues de son manteau ainsi ouvert s’étendent sur Pierre et Jean qui l’ont imitée en s’agenouillant. Mais tout ce que j’ai gardé en détail pour le décrire s’est passé en moins d’une minute.  

Et puis voilà la Lumière, le Feu, l’Esprit-Saint, qui entre avec un dernier bruit mélodieux sous la forme d’un globe très brillant et ardent dans la pièce close, sans remuer les portes et les fenêtres, et qui plane un instant au-dessus de la tête de Marie à environ trois palmes [1] de sa tête qui est maintenant découverte, car Marie, voyant le Feu Paraclet, a levé les bras comme pour l’invoquer et a rejeté la tète en arrière avec un cri de joie, avec un sourire d’amour sans bornes. Et après cet instant où tout le Feu de l’Esprit-Saint, tout l’Amour est rassemblé au-dessus de son Épouse, le Globe très Saint se partage en treize flammes mélodieuses et très brillantes, d’une lumière qu’aucune comparaison terrestre ne peut décrire et descend pour baiser le front de chaque apôtre.

Mais la flamme qui descend sur Marie n’est pas une flamme dressée sur son front qu’elle baise, mais une couronne qui entoure et ceint, comme un diadème, sa tête virginale, en couronnant comme Reine la Fille, la Mère, l’Épouse de Dieu, la Vierge incorruptible, la toute Belle, l’éternelle Aimée et l’éternelle Enfant, que rien ne peut avilir, et en rien, Celle que la douleur avait vieillie, mais qui est ressuscitée dans la joie de la résurrection, partageant avec son Fils un accroissement de beauté et de fraîcheur de la chair, du regard, de la vitalité, ayant déjà une anticipation de la beauté de son Corps glorieux monté au Ciel pour être la fleur du Paradis.

L’Esprit-Saint fait briller ses flammes autour de la tête de l’Aimée. Quelles paroles peut-Il lui dire ? Mystère ! Son visage béni est transfiguré par une joie surnaturelle, et rit du sourire des Séraphins pendant que des larmes bienheureuses semblent des diamants qui descendent le long des joues de la Bénie, frappées comme elles le sont par la Lumière de l’Esprit-Saint.

Le Feu reste ainsi quelque temps... Et puis il se dissipe... De sa descente il reste comme souvenir un parfum qu’aucune fleur terrestre ne peut dégager... Le Parfum du Paradis...Les apôtres reviennent à eux...

Texte intégralhttp://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2010/10-025.htm

 

 

 

 

Muriel Isabelle

Tag(s) : #Evangile
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